Lors de la cérémonie de lancement du Mouvement politique des amis de Abdoulaye Diouf Sarr, samedi dernier, le Premier vice-président de l’Assemblée nationale a expliqué pourquoi il n’a rien dit quand il a été limogé de son poste de ministre de la santé et de l’action sociale (MSAS).
«Nous sommes dans un contexte où il suffit d’éternuer pour s’exposer aux soupçons», constate l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale dans les colonnes du journal Source A. Avant de préciser : «il faut savoir que nous ne sommes pas du camp de ceux qui font du chantage, ce n’est pas de notre éducation. La preuve, quand j’ai été injustement débarqué de mon poste de ministre, je n’ai rien dit. Je l’ai vécu sereinement, en me disant que je ne suis pas né ministre».
Et d’insister : «quand j’ai été injustement débarqué de mon poste de ministre de la Santé, j’ai considéré que je devais poursuivre le travail parce que je ne m’étais pas engagé en politique pour être ministre».