Alors qu’il animait son émission de radio en direct sur Facebook, un présentateur philippin s’est fait tirer dessus par un homme qui a fait irruption dans son studio. L’homme est mort sur le coup.
Alors qu’il diffusait son émission de radio en direct sur Facebook, Juan Jumalon, un animateur originaire des Philippines qui se faisait appeler « DJ Johnny Walker », s’est fait mortellement abattre par un homme qui s’est immiscé dans son studio, ce dimanche 5 novembre, comme le rapporte CBS News.
Une scène traumatisante pour les personnes qui regardaient son émission et qui ont assisté à sa mort en direct sur le réseau social.
Une enquête a immédiatement été ouverte pour retrouver l’auteur des faits. Dans une conférence de presse, la police a indiqué que l’assaillant s’était fait passer pour un auditeur avant de pénétrer de force dans le studio pour lui tirer dessus à deux reprises. Avant de quitter les lieux, l’agresseur a arraché le collier en or de la victime et a ensuite pris la fuite à bord d’une moto qui était conduite par un complice.
Un journaliste sans problème
Face à cette violente attaque, le président des Philippines, Ferdinand Marcos Junior, a tenu à condamner cette agression et a ordonné à la police de retrouver, arrêter et condamner les responsables de la mort du présentateur radio.
« Les attaques contre les journalistes ne seront pas tolérées dans notre démocratie et ceux qui menacent la liberté de la presse subiront toutes les conséquences de leurs actes », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Après l’attaque mortelle qui a coûté la vie de Juan Jumalon, 57 ans, c’est sa femme qui l’a conduit à l’hôpital pour tenter de le sauver. Mais il était déjà trop tard, en arrivant sur place, les médecins n’ont pu que constater sa mort.
L’enquête pour identifier l’assaillant continue et la police a indiqué s’intéresser notamment aux vidéos de surveillance du voisinage pour voir si elles ont enregistré des éléments importants. Ils s’intéressent également au mobile de ce meurtre, car l’animateur n’était pas connu pour avoir « critiqué qui que ce soit dans son émission » a déclaré le chef de la police à l’AFP.