La SENELEC est au-devant de l’actualité, depuis que l’affaire du contrat avec la startup AKILEE signée depuis février 2019 surgit. Un contrat signé alors que l’actuel ministre du Pétrole et des Energies Mouhamadou Makhtar Cissé était Directeur général de la SENELEC. Le contrat permet à AKILEE, sur une période de 10 ans, à livrer 2 700 000 compteurs électriques à la SENELEC pour un coût de 186 milliards FCFA. Un contrat dont ne veut plus entendre l’actuel direction générale de la SENELEC à travers son actuel Directeur général Pape Mademba Bitèye qui était pourtant administrateur au moment de sa signature.
Tout le Sénégal se met aujourd’hui à réclamer que lumière soit faite autour de ce contrat, tant la polémique enfle. Le syndicat des cadres de la SENELEC, même mettant son obligation de réserve en avant, appelle les organes de contrôle de l’Etat à se saisir de cette affaire. C’est devenu une exigence nationale. Loin des préoccupations de politico-politiciens, les Sénégalais en entier exigent de connaitre tous les tenants de cette affaire dont on sait qu’elle est servie par certains pour liquider un adversaire dans le cadre de la guerre de succession du Chef de l’Etat.
Loin de prendre toute position dans cette affaire, le syndicat des cadres de la SENELEC administre : « sous les angles de la genèse, de la rédaction, de la signature et de la réalisation des engagements contractuels réciproques, de nombreuses questions afférentes à la régularité et à l’opportunité dudit contrat sont soulevées par divers acteurs impliqués directement ou indirectement ».
Dans cette affaire, le peuple a soif de la vérité. Il doit exister un coupable. Ou c’est l’actuelle direction générale de la SENELEC prise en flagrant délit de mensonge pour salir le ministre des Energies ou alors c’est ce dernier coupable de détournements. En tout cas, c’est au Président de la République d’envoyer les organes de contrôle de l’Etat pour permettre que toute la lumière soit faite autour de cette affaire.
La rédaction de Xibaaru