Fraichement sorti de prison, Guy Marius Sagna reprend ses habitudes. Face à la presse ce jeudi, le secrétaire administratif du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp France dégage) a dénoncé ce qu’il qualifie de « banditisme d’Etat » de la part du régime de Macky Sall.
« J’avais quitté mon domicile pour aller acheter un dîner. A 300 mètres de chez moi, un Pick up est venu garer derrière moi. Trois personnes sont sorties de pour me signifier que je suis en état d’arrestation“, a d’emblée raconté l’activiste qui qui revenait sur les circonstances de son arrestation. Il qualifie cela de « banditisme d’Etat » vu qu’une convocation pouvait lui être envoyée à son domicile.
Avant de rajouter : « Les faits (troubles à l’ordre public) pour lesquels j’ai été poursuivi à la Division des investigations criminelles n’ont rien avoir avec ce dont on me parlait au bureau du Doyen des juges. C’est qui traduit les méthodes de voyous, le banditisme d’Etat dont je parle », dit-il.
Car, selon Guy, le doyen des juges s’est focalisé sur les écrits sur son compte Facebook. « Il m’a demandé si c’est moi qui écris sur ma page Facebook, que j’accuse la police d’avoir torturé Pape Sarr au commissariat de Thiaroye, que Seck Ndiaye a été assassiné par des policiers dans sa chambre, que j’accuse la police sénégalaise d’avoir assassiné Abdoulaye Timera, que j’accuse la police sur l’affaire Elimane Touré », a détaillé l’activiste. Qui précise que ses allégations sur les violences policières reposent sur des témoignages de victimes.
L’activiste qui a également plaidé pour la libération de toutes les personnes interpellées lors des récentes manifestations dans l’affaire de viol présumé impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko et Adji Sarr, que les autres personnes détenues à Dakar et Diourbel seront libérées aujourd’hui, jeudi ou au plus tard demain.
Le secrétaire administratif du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp France dégage) promet la poursuite de la lutte pour l’équité et la justice.