Le plus grand rêve d’Ousmane Sonko est d’être le cinquième président de la République du Sénégal. Pour y arriver, le leader de l’ex parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) s’est forgé un nom. Il est devenu le leader de l’opposition. Mais aussi l’espoir d’une jeunesse perdue. Ce qui avait donné au maire de Ziguinchor toutes les chances d’occuper le fauteuil de Macky Sall en 2024. Malheureusement, cet homme ne verra pas les marches du Palais. Sonko s’est disqualifié en montrant à tout le monde qu’il ne peut être un chef d’Etat.
S’il y’a une personne qui a besoin de la providence, c’est bien Ousmane Sonko. Chaque jour qui passe l’éloigne du fauteuil présidentiel. Ces erreurs ont fini par l’envoyer en prison. Une arrestation qui entrave son éligibilité. Et pourtant il avait tout pour prendre la place de Macky Sall en 2024. Mais quand on connait pas les rouages de la politique, on se noie dans les pièges. Le tout puissant Sonko n’est plus que l’ombre de lui-même. Même la rue lui a tourné le dos.
Tellement désespéré, Sonko s’est lancé dans une grève de la faim. Alors qu’il avait juré qu’il n’observerait jamais une diète car c’est contre les recommandations de l’islam. Voilà une personne qui est incapable de respecter sa parole. Une des choses qui a poussé beaucoup de jeunes à s’éloigner de lui. Sans eux, Sonko ne peut même pas gagner un concours de quartier. Mais ce n’est pas la seule chose qui empêche au maire de Ziguinchor d’être président. Cet homme n’est pas présidentiable du tout !
Ousmane Sonko ne peut pas diriger un Etat. Sa fiche médicale le disqualifie d’office. A l’éclatement de l’affaire Sweet Beauté, il a tenté de justifier sa présence dans ce salon par une maladie qu’il traîne. « Depuis tout petit j’ai des problèmes musculaires. J’ai un dossier médical complet sur ça et qui pourra être certifié par les médecins qui me suivent devant un tribunal. (…) C’est en 2007 que mon orthopédiste m’a conseillé des pratiques comme la natation, éviter les sports de contact et des séances de massage », avait-il déclaré face à la presse.
Quelque temps après, le leader du Pastef a perdu connaissance alors qu’il proclamait son discours lors de la cérémonie dédiée aux « jeunes martyrs », à Bignona. N’eut été Aida Mbodj et Cheikh Tidiane Dieye, le PROS (Président Ousmane Sonko) allait tomber comme une mouche après ce petit malaise. Rien que cela devait le disqualifier de la course présidentielle. Car il serait imprudent de confier les rênes d’un pays à un homme qui est cliniquement malade. Faire de lui un chef d’Etat c’est prendre des risques qui n’en valent vraiment pas la peine.
Comme si cela ne suffisait pas, deux (2) nouvelles maladies de Sonko viennent de faire surface à sept mois de la présidentielle de 2024. « Ousmane Sonko est gravement malade. Sa voiture a été gazée. M Sonko est asthmatique, on doit l’interner à l’hôpital, on est en train de l’oxygéner. On a un dossier médical qui l’atteste et un médecin est là pour le confirmer », avait déclaré un de ses avocats devant le juge en mars 2023. Une autre maladie qui handicape sérieusement le leader de l’ex Pastef amené à battre campagne dans les régions les plus reculées du Sénégal.
Pour couronner le tout, Juan Branco a révélé que Sonko souffrait d’une autre maladie qu’il avait caché aux sénégalais. « Ousmane Sonko souffre d’une insuffisance rénale due à une hypoglycémie causée par sa grève de la faim. Mais son état est stable. Nous lui avons demandé d’arrêter cette grève de la faim et nous espérons qu’il nous entendra. Parce que ce qu’il représente est trop important pour des milliers de personnes qui le suivent. Nous avons eu l’occasion de nous en rendre compte à la prison de Rebeuss », a déclaré la robe noire ce mardi.
En dépit de tout ça, le maire de Ziguinchor veut coûte que coûte être président de la République. Il est même prêt à plonger le pays dans le chaos. Mais ces discours de combat ont clairement démontré qu’il n’est pas un homme d’Etat. Si Sonko venait à être élu à la tête de ce pays, il risque de le transformer en une véritable dictature. Car cette jeunesse qu’il a formée lui en fera voir de toutes les couleurs. Il a produit de nouveaux types de citoyens qui n’ont que la violence comme argument.
Ousmane Sonko n’est pas Abdoulaye Wade. Le Pape du Sopi demeure un roc malgré son âge avancé. Mais le leader de Pastef n’a même pas cinquante ans et le voilà déjà inapte à gouverner. Cet homme ne sera jamais président. Car la nouvelle génération veut éviter que le Sénégal ne soit entre les mains d’un président malade.
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru