Ousmane Sonko out…Des «lâches» tentent de sauver Pastef
L’ex parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est complètement fini. L’État du Sénégal a officialisé sa dissolution. Le leader qui incarnait ce parti a été envoyé en prison. Avec les lourdes charges qui pèsent sur lui, Ousmane Sonko passera un bon bout de temps derrière les barreaux. En dépit de tout cela, des patriotes refusent de laisser le parti mourir. Ils ont entrepris une farouche résistance. Malheureusement, les visages qui incarnent cette révolution sont loin d’être ce que Pastef a de mieux en termes de combattants.
Tout ce que Pastef est devenu, il l’a eu en se battant. Ce parti était la bête noire de Macky Sall avant sa dissolution. Les patriotes en ont fait voir de toutes les couleurs à Macky Sall et son régime. Tous les combats de rues notés ces dernières années ont été menés par Pastef. Ce qui a fait de Ousmane Sonko le leader incontesté de l’opposition. Malheureusement, les erreurs du maire de Ziguinchor ont perdu ce parti. Et son héritage est actuellement entre les mains de deux fugitifs.
Outhmane Diagne et Ngagne Demba Touré sont les seuls à ne pas avoir encore lâché Ousmane Sonko. Mais leur révolution ne dépasse pas leur clavier. Depuis l’arrestation du patriote en chef, ils tentent en vain de faire sortir les jeunes dans les rues. Ils ont usé de tous les stratagèmes pour faire croire à la jeunesse que le pays brûlait de partout. Ils ont même voulu les pousser à marcher sur le Palais. Mais tous leurs appels ont échoué. A Dakar quelques manifestations isolées ont été notées. Seule une partie de Ziguinchor résiste véritablement.
Cette situation a poussé Outhmane Diagne à s’en prendre à ces camarades patriotes. «Nous sommes tous des lâches. C’est ça la vérité !!!», avait écrit le membre de la «Mafia Kacc Kacci». Une publication qui a fait réagir beaucoup de ses camarades qui lui ont rappelé qu’il n’a jamais véritablement mouillé le maillot pour leur projet. Et ils ont raison, cet homme a opté pour la facilité. Face aux assauts de Macky Sall et ses hommes, ce patriote, fidèle de Sonko, a lâchement fui.
Convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC), il a pris la poudre d’escampette. Pour se donner un semblant de crédibilité, Outhmane Diagne «choisit la désobéissance». Mais la vérité est qu’il ne voulait surtout pas rejoindre ses camarades qui sont traqués et arrêtés par le régime. Donc s’il y’a un lâche dans ce combat, c’est bien lui, l’homme qui a choisi la facilité laissant des jeunes mourir à sa place. Et se retrouver en prison pour une petite erreur. Mais ça se comprend, ce parti est peuplé de grandes gueules. Leur principal arme c’est les réseaux sociaux.
Ngagne Demba Touré ne vaut pas mieux que Outhmane Diagne. Le «Mbappé» de Pastef est à court d’idée. Depuis qu’il est en fuite, il s’est transformé en stratège. «Opération Fess Fepp», «Ville morte», «Jour de vérité» ou «Vendredi de libération nationale», il en a tellement sorti des slogans qui auraient pu faire gagner la plus nulle des armées. Malheureusement, les jeunes n’ont pas répondu présent à son appel. Un refus qui s’explique par leur méthode de combat lâche.
Ce sont les généraux qui mènent les assauts. Mais ils ne se cachent pas lâchement en demandant aux jeunes d’aller défier des forces de défense sur-armées et qui ont obtenu le permis de tirer. Ce sont de telles attitudes qui ont perdu Sonko. Le leader de l’ex parti Pastef, Ousmane Sonko croyait que les foules immenses qui l’accompagnaient dans ses promenades allaient le sauver au moment où il se cacherait dans son petit confort. Malheureusement, ces personnes ont préféré s’opposer d’une autre manière. Et tant que Pastef n’aura pas changé de méthode, Sonko risque de ne voir personne se battre pour sa libération.
La Renaissance de Pastef ne se fera pas de sitôt. Les patriotes ont opté pour la facilité. Aucun des leaders libres ne veut prendre sur lui l’initiative de relancer ce défunt parti. Chacun se cache derrière son clavier espérant que les jeunes vont se sacrifier davantage pour le «projet». Des lâches ne peuvent plus prévaloir à la destinée d’une jeunesse consciente !
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru