Les choses se compliquent pour Ousmane Sonko sur l’affaire des 94 milliards.
Depuis le début de cette affaire, on a toujours entendu le leader du PASTEF – Les Patriotes (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) crier sur tous les toits qu’il détient des preuves. Mais au vu de la tournure des événements, l’étau commence à se resserrer autour de Ousmane Sonko. Ce qui lui a valu d’être dans, ce qu’on appelle au jargon footballistique, un temps faible.
Après le travail abattu par les députés de l’Assemblée Nationale avec la commission d’enquête parlementaire, plusieurs indices démontrent, à suffisance, l’affolement de Ousmane Sonko :
– Sa déclaration sur sa convocation par le doyen des juges, un jour avant les travaux des députés, ce qui est faux aux yeux de certains observateurs avertis,
– Sa tournée dans le sud du Sénégal plus précisément à Ziguinchor le jour même où l’Assemblée légifère sur l’affaire des 94 milliards qu’aurait détourné Mamour Diallo.
La chose déplorable à noter est que quelle qu’en soit la situation, Ousmane Sonko qui est un député élu par le peuple, ne doit pas tourner le dos à la chambre des représentants du peuple alors qu’il consomme le carburant et les sous du contribuable sénégalais.
Tout porte à croire que Ousmane Sonko qui déclare détenir les preuves de son accusation, sait, en son for intérieur, que les choses se compliquent pour lui car la suite de cette affaire sent le roussi. C’est pour cela qu’il sert déclarations toutes absurdes tel le complot de l’état contre sa personne.
La contre-attaque se prépare du coté de Mamour Diallo si l’on se fie aux déclarations de son avocat Me El hadji Diouf. Une situation qui part en sa faveur dans la mesure où l’Assemblée Nationale, après sa séance plénière, a blanchi l’ancien Directeur des Domaines.
En tout état de cause, la victimisation commence à s’emparer de Ousmane Sonko qui dans ses déclarations incendiaires sait pertinemment que les carottes sont cuites pour lui et sa manière de communiquer ces derniers temps justifient le sentiment de peur bleue qui s’empare du leader du Parti politique Pastef réfugié depuis lors dans sa région naturelle de Casamance.
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn