Elle traîne son mari au Commissariat pour « manquements graves à ses obligations conjugales ».
Un couple résidant à Bonabéri, un arrondissement de Douala IV (Cameroun), s’est retrouvé jeudi dernier devant le commissaire, suite à des désaccords intimes persistants. Honoré D., 41 ans, opérateur économique, et son épouse Germaine, 34 ans, commerciale dans une savonnerie, sont mariés depuis huit ans. Cependant, des divergences dans leur vie intime ont conduit à une confrontation policière.
L’officier de police en charge de l’affaire, se déclarant dépassé, a référé la situation à sa hiérarchie, aboutissant à une réunion du couple chez le commissaire. La source des désaccords semble être une pratique intime spécifique que l’épouse souhaite, mais que son mari refuse de réaliser, évoquant des raisons religieuses.
Les auditions révèlent que Germaine avait déjà organisé deux réunions familiales pour discuter du problème. Lors de la première, avec ses proches, son mari avait admis son refus et promis d’apporter des changements. La promesse non tenue a conduit à une seconde réunion avec la belle-famille. Malheureusement, le mari est resté inflexible dans sa position, incitant finalement Germaine à saisir la police.
Devant le commissaire, Honoré a expliqué sa réticence en invoquant les conseils de son pasteur, affirmant que la pratique sollicitée par son épouse est considérée comme une « abomination ». Cette position religieuse a intensifié les tensions conjugales. Germaine, se sentant frustrée, a accusé son mari d’égoïsme, soulignant qu’elle consentait à des actes similaires pendant leurs ébats.
Le commissaire a pris la décision de donner une suite judiciaire à l’affaire, et un rapport a été déposé au parquet mardi. Les développements futurs de cette affaire demeurent à suivre, illustrant comment des désaccords conjugaux peuvent parfois déborder des frontières du foyer pour nécessiter une intervention des autorités judiciaires.