A l’instar du Président Abdoulaye Wade en 2012, le Président Macky Sall fait de plus en plus face à la pression de la rue. Des manifestations sont organisées partout à travers le pays allant de contestations à des séries de doléances.
Depuis son second mandat, le chef de l’Etat et sa gestion sont de plus contestés par les sénégalais. Pour exprimer leur colère ils n’hésitent pas à descendre dans les rues pour montrer leur ras de bol.
Les sénégalais disent non à la hausse du prix de l’électricité…
Les sénégalais digèrent mal la hausse du prix de l’électricité. Depuis son annonce, ils ont montré leur désaccord de toutes les manières. Réuni à travers le collectif « Nio Lank », des mouvements de la société civile sous la houlette de Guy Marius Sagna ont organisé des marches à travers tout l’étendue du territoire. Les images de Guy devant les grilles du Palais, pour dénoncer cette hausse de l’électricité, sont toujours gravés en encre indélébile dans les mémoires des Sénégalais. Un acte qui lui a valu un entré direct à la prison de Cap Manuel.
Depuis lors, les activistes ont changé de méthodes en ne croisant plus le fer avec la police mais ils préfèrent aller à directement dans les foyers en distribuant des flyers.
Pétrole et gaz, le trésor sénégalais…
Même si le combat n’est pas mis au devant de la scène des manifestations ces derniers jours, les sénégalais prêtent un œil attentif à leurs ressources. Le slogan « soul gaz douko téré fegn » est toujours là présent et attend juste un nouvel élément déclencheur pour se réveiller et ce n’est pas le frère du Président Macky Sall qui dira le contraire.
Depuis qu’il est cité dans une action de corruption présumé par la BBC à travers leur documentaire intitulé : « Un scandale à 10 milliards », Aliou Sall s’est attiré la colère des politiques mais aussi de la société civile.
Mystère autour du 3e mandat…
Macky Sall garde toujours le flou sur un éventuel 3e mandat de sa part créant un débat sans fin dans la société mais aussi au niveau des partis de l’opposition. Une situation qu’ils ne manquent pas de dénoncer avec tous les moyens dont ils disposent.
Malgré les répressions parfois violentes de leurs manifestations, les sénégalais auront toujours leur mot à dire dans la gestion de nos gouvernants. Et cela a toujours été ainsi, de Senghor à Macky Sall.
Aliou Ngom (Stagiaire) pour Xibaaru