Semences détournées…Macky doit enquêter et sévir
Affaire de quotas de semences : Le temps de constitution d’une commission d’enquête arrivé
L’on a beau épiloguer sur les véritables motivations de Moustapha Cissé Lô, mais ses terribles révélations sur l’existence d’une « mafia » camouflée de producteurs mais qui ne se sucrent que sur le dos du contribuable, notamment les paysans pauvres, ont eu pour effet de secouer le cocotier, obligeant le Chef de l’Etat, Macky Sall à prendre des mesures en ce sens. A partir de la campagne 2020, il n’y aura plus de quotas réservés aux gros producteurs. Le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé annonce même qu’à compter de 2020, tous les acteurs vont devoir chercher leurs intrants au niveau des commissions.
Evidemment, les véritables acteurs de cette filière ne peuvent qu’être que ces pauvres paysans qui ont souffert de l’irruption dans le monde rural d’une véritable caste d’affairistes pires que des vampires, qui sont au cœur de l’Etat. Que de milliards volés par ces affairistes pendant toutes ces années lors des campagnes de distribution des semences ! De l’argent qui ne peut être classé au chapitre des pertes. C’est dire qu’il ne s’agit pas seulement de supprimer les quotas réservés à ces mafieux que l’Etat appelle pudiquement de gros producteurs. De gros producteurs, notre œil ! L’Etat doit aller jusqu’au bout, et pourquoi pas charger le Procureur de la République d’ouvrir une information judiciaire sur cette affaire ou alors créer une commission d’enquête indépendante pour en faire toute la lumière.
Tiens, pourquoi pas l’Assemblée nationale, vu la rapidité avec laquelle, elle s’était autosaisie de l’affaire des 94 milliards de FCFA, au point de mettre sur pied une commission d’enquête, tout simplement pour confondre Ousmane Sonko ! Que tous ceux qui pendant toutes ces dernières années, parce que bénéficiant de protections, ont pu s’enrichir illicitement sur le dos du contribuable, à travers ce moyen, soient tout simplement démasqués et traduits en justice, ainsi que tous leurs complices.
La rédaction de Xibaaru