Alors que le pays est sous de lourdes sanctions imposées par les pays occidentaux du fait de la guerre en Ukraine, dans le but de fragiliser son économie, la Russie est devenu contre toute attente, la première puissance économique d’Europe et la cinquième mondiale en termes de parité de pouvoir d’achat, a indiqué le président Vladimir Poutine.
« Il semble que nous soyons étranglés et soumis à des pressions de toutes parts, mais nous sommes néanmoins la plus grande économie d’Europe. Nous avons laissé l’Allemagne derrière nous et avons grimpé au cinquième rang mondial [en termes de PIB à parité de pouvoir d’achat] : la Chine, les États-Unis, l’Inde, le Japon et la Russie. Nous sommes numéro un en Europe », a déclaré le président lors d’une réunion avec des entrepreneurs actifs en Extrême-Orient russe.
« Nous avons laissé toute l’Europe derrière en termes de parité de pouvoir d’achat mais en ce qui concerne l’indicateur par habitant, nous devons travailler davantage. Il y a encore du travail à faire », a ajouté le chef de l’Etat.
Poutine n’a pas été d’accord avec la remarque du président de Business Russia, Alexeï Repik, selon laquelle l’économie japonaise pourrait être mise par pertes et profits. « Comme de nombreuses économies européennes, le Japon est une économie de haute technologie », a souligné le dirigeant russe.
Notons que dès le début de la guerre en Ukraine, les pays occidentaux ont imposé de lourdes sanctions à la Russie dans le but d’affaiblir son économie et de la contraindre à arrêter son opération spéciale en Ukraine. Certains responsables français avaient clairement assuré que les sanctions allaient mettre l’économie russe complètement à terre.
Environ deux années plus tard, c’est plutôt le contraire dans tous les sens. L’économie russe se porte très bien, mieux que toutes les économies d’Europe, malgré des difficultés avérées et de surcroit, la Russie est en train de gagner la guerre militaire sur le front contre l’Ukraine et l’Otan réunis, avec des difficultés des alliés à continuer à fournir l’aide financière nécessaire à Kiev pour continuer.