Ousmane Sonko n’est plus un simple un opposant. Le maire de Ziguinchor est depuis quelques jours, à la tête d’une révolution contre le président Macky Sall. Le patriote en chef a choisi le chemin de la violence pour arriver à ses fins. Il a lancé son «Gatsa Gatsa» qui a déjà fait seize (16) morts. Pour faire démissionner le locataire du Palais, le Parti des Patriotes Africain du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) utilise des méthodes qui mettent en danger toute la nation !
Pastef a officiellement ouvert les hostilités en ce mois de juin. L’affrontement final tant prôné par Ousmane Sonko a démarré depuis le 1er juin. Le verdict dans l’affaire Sweet Beauté a servi de prétexte aux patriotes. La condamnation du maire de Ziguinchor à deux ans de prison les a poussés à attaquer frontalement le système. De violentes manifestations à Dakar et Ziguinchor ont allongé la liste macabres des victimes de manifs.
Si on en est arrivé à ce résultat, c’est parce que les patriotes et leurs sympathisants ont choisi d’utiliser des moyens extrêmes. Les manifestants qu’on a vu ces derniers jours n’étaient pas sortis pour exprimer un opinion. Mais plutôt pour faire le maximum de victimes pour faire basculer le pays. Et aussi s’adonner à des actes de vandalisme de tout genre. Contrairement à mars 2021, les manifs de juin 2023 ont fait la joie des voleurs de tout genre.
Comme à leurs habitudes, ils s’en sont pris aux intérêts français. De nombreuses stations Total et magasins Auchan ont été attaquées. Les commerçants sénégalais ont aussi payé un lourd tribut durant ses manifestations. Les vandales ont ciblé les vendeurs de téléphones et de denrées alimentaires. Et Pastef en est l’unique responsable. L’appel du PROS (Président Ousmane Sonko) a été suivi à la règle. Les patriote « sanguinaires » se sont déchaînés sur les biens des Sénégalais et les édifices publics.
La plus grande bêtise de Sonko c’est l’attaque et la destruction de l’Université Cheikh Anta Diop. Les images font froid dans le dos. Des personnes taxées de Pro-Sonko ont pris d’assaut ce monument de l’enseignement supérieur en Afrique. Ne parlant ni wolof, ni français, ils sont tous saccagés sur leur passage. Même la bibliothèque universitaire n’a pas été épargnée. Des actes lâches. Et pourtant le principal instigateur du «Gatsa Gatsa» n’a toujours pas condamné cette barbarie.
Le silence de Sonko et les appels de ses fidèles lieutenants confirment ce que tout le monde sait. Ce sont eux qui alimentent cette insurrection. En choisissant de faire le maximum de dégâts, les patriotes ont troqué les pierres contre des cocktails Molotov. Pour la première fois, ces outils de pyromane ont été utilisés dans notre pays contre des forces de l’ordre. Si le ministère de l’intérieur a réussi à en intercepter certains, d’autres sont passés entre les mailles du filet. Ils ont été utilisés pour attaquer des édifices publics. Et détruire beaucoup de bus.
A quelque chose, malheur est bon. Certains ont franchi la ligne rouge. Des cas de viols ont été enregistrés lors de ses manifestations. Et seize décès ont été enregistrés. Cette révolution de Sonko a vu la participation d’éléments extérieurs qui ont dirigés ces escadrons de la terreur. Et pourtant aucun des instigateurs de cette révolte n’était sur le terrain. Ils se sont tous cachés derrière leurs claviers pour mener des jeunes inconscients à la mort.
La gravité des actes a suffi pour que de nombreux sénégalais qualifient Pastef d’organisation terroriste. Ainsi, ils appellent à sa dissolution. Pastef est le seul parti qui a opté pour la voie de la violence. Toute cette stratégie idiote que le parti a adoptée c’est pour sauver leur leader de ses bêtises. A force de cumuler des erreurs, le maire de Ziguinchor a fini par se placer dans une position délicate.
Pastef doit, désormais, se mettre en tête que le Sénégal n’est pas une anarchie. Notre pays est une République. Aucun zélé ne saurait le plonger dans une insurrection. A force d’inviter à la haine et d’attiser la violence, Sonko s’éloigne des valeurs qui régulent ce pays. A ce rythme, il ne sera même plus chef de l’opposition. Il est impératif qu’il calme ses pulsions insurrectionnelles !
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru