Quand Boughazelli déclarait à l’Assemblée avoir fait libérer de prison un de ses amis grâce à Mariéme FAYE SALL

Arrêté en flagrant délit avant d’être relâché, Seydina FALL alias ‘’Bougazelli’’semble être décidé à déférer à la convocation de la Section de recherches de la gendarmerie quand il sera « prêt ». Ce qui pousse certains à se demander si cette affaire de faux-billets aboutira à quelque chose. D’abord, en raison du statut du mis en cause. Mais surtout en raison de ses relations, soi-disant privilégiées, avec la première dame Marième FAYE SALL. Une proximité avec l’épouse de Macky SALL dont il a déjà fait cas en 2016.

En effet lundi 5 décembre 2016, lors de la séance plénière pour l’examen du budget du ministère de la Justice, le député Apériste avait soutenu que la première dame, Mariéme FAYE, a fait libérer de la prison de Rebeuss, un de ses amis « injustement arrêté ». Il fustigeait les arrestations arbitraires faites par les forces de l’ordre, donnant ainsi l’exemple de son ami.

Le député raconte que l’ami en question rentrait chez lui après lui avoir rendu visite lorsqu’il a été raflé par la police à Guédiawaye. Mis dans le même sac que des dealers de drogue, il a été déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt, malgré ses démarches pour le faire libérer.

Lors de la mutinerie à Rebeuss, cet ami a été blessé et Bougazzeli dit avoir remué ciel et terre pour le faire libérer. En vain. Finalement, il en a parlé à la première dame, Marième FAYE SALL, qui est intervenue pour lui faire bénéficier d’une liberté provisoire.

Suffisant pour que la députée libérale, Fatou THIAM, monte au créneau pour dire que «si la première Dame parvient à faire libérer des détenus, je me demande dans quel pays sommes-nous. A-t-on réellement une séparation des pouvoirs au Sénégal ?», s’interroge-t-elle.

Abdou MBOW intervient alors pour démentir le député de Guédiawaye. « La première dame ne s’est jamais immiscée dans le fonctionnement de la justice. Tout ce qu’elle fait, c’est aider les Sénégalais sur le plan social », dit-il.

Une histoire qui renseigne qu’en plus d’être député, Bougazelli, avec des « amis » aussi haut placés, peut faire faux bond aux gendarmes.