Le projet d’aménagement hydroélectrique du barrage de Gourbassi à la frontière sénégalo-malienne tient beaucoup à cœur l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) qui s’est lancée dans un processus de recherche et de mobilisation de financement pour sa réalisation.
C’est dans ce cadre qu’une mission de l’organisation sous-régionale est en Arabie Saoudite depuis le 2 de ce mois et ce, jusqu’au 9 du même mois. La délégation est composée, entre autres, de son Excellence Mohamed Abdel Vetah, Ministre haut-commissaire de l’organisation, chef de la délégation, du Directeur général Mohamed Mahmoud SID’ELEMINE mais aussi du sénégalais Seydou SANE, PCA de la SOGEM/OMVS, de même que des coordonnateurs des cellules OMVS du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal.
La délégation a rencontré d’éminentes personnalités saoudiennes dont le Sultan Bin Abdulrahman Al Marshad PDG du fonds saoudien pour le développement (FDS) et le Président de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) Monsieur Sidi OULD TAH
Il faut signaler que le coût du projet, objet de la visite s’élève à trois cent quinze millions de dollars US.
Une fois réalisé, la gestion combinée du barrage de Gourbassi avec celui de Manantali aura un impact positif sur la navigation sur le fleuve Sénégal. Le soutien au débit d’étiage du fleuve en Aval de Bakel par un débit supplémentaire de 80m3 par seconde qui va permettre une navigation régulière sur 905 kilomètres, c’est à dire de Saint Louis du Sénégal à Ambidédi au Mali.
Ce projet va aussi contribuer à la production et au transport d’énergie électrique et de l’augmentation du productible sur le réseau OMVS. Cela conduira à une régularisation des débits du Bafing et de la Falémé dont soixante huit virgule quatre GWh seront produits par la seule centrale de Gourbassi.
L’augmentation du potentiel irrigable de la Falémé et dans la vallée du fleuve Sénégal sera la conséquence de de l’accroissement des valeurs en eau de la Falémé grâce à l’ouvrage de Gourbassi avec un potentiel estimé à 25618 hectares. Mais cela va aussi réduire considérablement les risques d’inondation notamment dans la vallée et éviter les étiages propices aux activités d’orpaillage dans le mineur de la Falémé