Ousmane Sonko est loin d’avoir le comportement d’un homme d’Etat. Chaque jour qui passe, le leader du parti des Patriotes Africain du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) rate de belles occasions pour s’illustrer de la meilleure des manières. A quelques mois de l’élection présidentielle du 25 février 2024, l’actuel maire de Ziguinchor affiche toute son indifférence sur le sort réservé aux femmes. Son geste lors de la célébration de la journée internationale des femmes continue d’alimenter les débats. Les sénégalais viennent de découvrir une nouvelle facette sombre du leader de l’opposition radicale
La Journée internationale des droits de la femme a été célébrée, mercredi, dans le monde entier. Cette journée du 8 mars est célébrée par les personnes qui défendent les droits des femmes dans leur pays. Au Sénégal, presque toute la classe politique a célébrée la femme. Le président de la République, Macky Sall et une bonne partie de l’opposition ont envoyé des messages à ces braves femmes. Sauf Ousmane Sonko qui fait partie des abonnés absents de cette année. Personne n’a vu le patriote en chef réagir à cette journée importante.
Un véritable mépris envers les femmes. Ousmane Sonko n’a fait aucun post sur ses comptes habituels. Même pas un petit message sur Facebook ou Twitter. Pour beaucoup de sénégalais, le maire de Ziguinchor nourrit une haine viscérale à l’encontre des femmes. Et cette indifférence totale lors du 8 mars le prouve. L’affaire Sweet Beauté serait l’une des causes de cette haine ? Le leader de Pastef a toujours vendu aux sénégalais le visage d’un leader hors pair. Ils ont toujours vu Sonko comme un saint jusqu’au jour où la jeune masseuse a montré une facette différente de celle qu’il nous a vendue. Une femme venait ainsi de mettre fin au mythe de Sonko…
L’affaire Amy Dia est une autre preuve de l’indifférence de Ousmane Sonko. La coordonnatrice adjointe de Pastef Sahm Notaire a été arrêtée depuis le 12 juillet à son domicile à Guédiawaye par la police dans le cadre de l’enquête sur l’affaire « Force spéciale ». Depuis lors, cette mère de famille est entre les liens de la détention préventive. En ce mois dédié aux femmes, le maire de Ziguinchor aurait pu rendre hommage à cette brave entre les mains de dame justice. Et si elle s’est retrouvée dans cette position, c’est uniquement à cause de son leader.
Mais depuis qu’elle est dans les geôles de Macky Sall, le maire de Ziguinchor n’a posé aucun acte tendant à faire libérer cette mère de famille. Sonko est toujours abonné absent quand il s’agit de se battre pour ses militants. Les rares personnes qui se soucient du sort de Amy Dia et des autres détenus politiques, sont les militants de Pastef. Ils bravent les interdits pour dénoncer les dérives du pouvoir. Pendant ce temps, Sonko appelle à des manifestations sans jamais être au front. Voilà le leader qu’est le patriote en chef.
Un membre de Pastef avait menacé de la tuer si elle allait au procès avec Sonko. Malgré tout, elle maintient ses accusations. En attendant d’avoir le fin mot de cette histoire, Adji Sarr devait bénéficier de sa liberté d’aller et de venir comme son présumé bourreau.
Pourtant s’il y’a une personne qui doit tout aux femmes et aux jeunes, c’est bien Ousmane Sonko. Le leader de Pastef doit tout à cette couche de la population. Ils se sont toujours battus pour lui. La jeunesse n’hésite pas à servir de bouclier à leur leader. Ces jeunes se font tuer ou emprisonner pour le patriote en chef. Des mères de familles perdent leurs enfants partis défendre un homme qui n’a d’yeux que pour le pouvoir. Hélas, le maire de Ziguinchor n’a pas été reconnaissant. Et Sonko espère toujours qu’il pourra mobiliser 500.000 personnes pour 48 heures.
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru