Un quart de siècle à la tête de la mairie de Dagana ! Néanmoins, ils ont fait d’elle l’une des villes les plus misérables du Sénégal !!
Ce fût une erreur grave des populations de DAGANA de croire qu’il était bon pour elles de se confier à une équipe municipale faible, incompétente, accessible aux influences, complaisants pour les particularismes sans cesse en variation. L’intérêt bien compris de nos concitoyens veut qu’il se trouve, au sein de la mairie, des hommes assez préparés à leur devoir pour le comprendre, assez fiers pour opposer aux assauts de l’opinion une volonté claire et forte, exigeant l’autorité, acceptant la responsabilité. Corruption, frasques, opulence, coups tordus, etc. L’équipe municipale de la ville de Dagana n’a pas bonne presse. Elle est corrodée par toutes les pratiques qui l’empêchent de mener sa réelle mission.
Si hier on espérait un changement graduel pour un devenir meilleur des populations de Dagana et surtout négocié (Protocole de yoff, Deal Macky/ Oumar) dans l’intérêt de la ville, aujourd’hui, cet espoir s’éloigne de notre chère Dagana.
La ville ne connaîtra son salut que le jour où le Daganois remplira son devoir patriotique au lieu d’être un spectateur passif au moment où son destin se joue par les manigances de quelques mafiosos avec le parti de contribution (pld).
Le maire et son équipe sont le reflet d’un échec collectif de construire une ville, ils sont le symbole de la démission générale de toute une population et de son élite intellectuelle et politique à quelques exceptions près. La seule force du maire n’est autre que la faiblesse de tous qui n’ont pas su le contrer.
La ville s’apparente aujourd’hui à un cadavre déchiqueté jour et nuit par des charognes sans honneur qui ravagent sa dépouille. La situation évolue de jour en jour, voire d’heure en heure. D’aucuns estiment que la décantation finale se fera certainement à la fin de l’élection municipale de 2022. Aucun scénario n’est à exclure, entre autres une explosion sociale qui précipitera le maire et son équipe dans les abysses de l’histoire. Ce sera la première révolution de la ville de Dagana.
Dagana a tant besoin ce second souffle qui offrira des horizons à nos concitoyens. Ni Oumar SARR ni si piliers ne pourront stopper cette dynamique, celle de la libération définitive des Daganois. Celui-ci ne pourra se résigner définitivement à sa dictature. Car, rien n’a changé malgré les nombreuses récriminations qui fusent de partout.
Le clan mafieux du maire continue à priver Dagana de ses richesses légitimes (le foncier surtout) en les transférant dans un très petit nombre de mains qui les dilapide. La destruction locale menée pendant près d’un quart de siècle à créé d’importantes insuffisances. Cela mène à une asphyxie financière qui a généré une régression économique et sociale. La ville fait une halte sur son parcours vers la liberté et le progrès.
Tout cela se fait dans une parodie du développement et la transgression de la parole donnée. Oumar n’a pas tenu les promesses de son premier quinquennat, aucune orientations économiques. Les programmes publics de développement ne répondent pas aux besoins en santé et surtout en formation. D’ailleurs, il n’a même pas de programme pour la ville. Je défi quiconque pouvant étant en mesure de prouver le contraire.
Les conséquences de la fermeture de la SOCAS continueront à être désastreuse pour la ville si une transition politique et économique n’est pas engagée. Ce signal d’alerte a été moult fois lancé.
Le résultat de ce qu’implique l’attitude du maire est clair: le déclin économique continuera après après année mais lui mangera toujours à la table du chef grâce aux Daganois.
Dagana dispose pourtant d’un potentiel économique à valoriser. Elle a aussi une jeunesse capable de relever les défis modernes. La population paye malheureusement très chèrement le prix de la démagogie de l’équipe municipale et de son maire.
Pour permettre aux acteurs de la société Daganoise de s’atteler ensemble à relancer la construction locale, il faudra leur donner droit au chapitre. Dagana a besoin d’un nouveau sursaut local et d’une mobilisation de la population. La reconstruction de la ville se fera quand ceux qui la dirigent seront empêchés de le détruire.
LA PENSÉE JUSTE, LA PAROLE VRAIE, L’ACTE SENSÉ !!