Avec l’arrivée à échéance des accords de pêche avec l’Union européenne, Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, a annoncé l’encadrement de l’octroi des nouvelles licences, en privilégiant le marché sénégalais.
« Dans le cadre des nouvelles licences de pêche que nous allons soumettre, la priorité sera donnée à ceux qui approvisionneront le marché national ainsi que nos conserveries », a déclaré la ministre face à la presse ce jeudi. Selon elle, il n’est plus question de prélever des espèces à l’état brut, sans aucune plus-value ni valeur ajoutée, pour les exporter sous cette forme.
En effet, explique-t-elle, dans un tel scénario, c’est l’exportateur qui tire le plus de bénéfices, alors que l’État en tirerait davantage si ces ressources étaient transformées localement, notamment par la création de conserveries et l’embauche de travailleurs.