L’on en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé la Ministre de la Femme, de la Famille à renoncer à la cérémonie de remise des financements aux femmes du secteur informel dans le cadre du programme de résilience économique dans le cadre de la crise sanitaire du Coronavirus à Mbacké. La raison n’est pas à aller chercher loin ; c’est encore la politique politicienne qui a pris le dessus sur la solennité de l’activité.
Les femmes de l’Apr se crêpent le chignon prétextant que les financements devaient leur revenir de fait.
Pourtant, les prémisses d’un fiasco étaient prévisibles car depuis l’annonce de la venue de la Ministre, des voix féminines se sont levées pour réclamer leurs parts de ces financements.
Alors qu’auparavant, une mission en guise d’éclaireur était toujours envoyée auprès des autorités administratives locales pour préparer le terrain au Ministre. Mais quand des menaces étaient proférées à travers des groupes whatsapp pour fustiger le mode de désignation et les critères de sélection, des sources concordantes nous ont signalé que la cérémonie risquait d’être perturbé.
Mais hélas aucune mesure n’était prise en amont pour garantir une cérémonie paisible. En tout état de cause, la responsabilité du Ministre est entièrement engagée car les étapes de Thiès et de Dakar se sont déroulées sans heures ni incidents.
Selon la responsable du Cedaf, les bénéficiaires étaient choisis sans coloration politique car les sortantes des centres de formation de Touba et de Mbacké, et celles du Cedaf, les restauratrices, les gérants de salon de coiffure, les femmes handicapées exerçant des activités génératrices de revenus sont concernées par ces financements qui varient entre 500 milles et 250 milles payables sous forme de prêt sans intérêt avec un différé de 3 mois pendant 12 mois.
L’étape de Mbacké aura été un fiasco à tout point de vue et les responsabilités devront être situées pour que les indexés soient sanctionnés.
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn