« Les prisons sont des lieux de redressement et de réinsertion. Nous devons éviter qu’elles deviennent des lieux de radicalisation ». Ces propos sont de la présidente du tribunal pour enfants auprès du Tribunal de grande instance (Tgi) hors classe de Dakar, Mayé Diouma Diouf Diop. Elle s’est exprimée ainsi ce jeudi, à la Cour Suprême à l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2019-2020.
Sur ce, elle a jugé nécessaire « l’efficacité de la répression ». « La loi doit prévenir le passage à l’acte ou empêcher la commission d’infractions. Les capacités des acteurs de la justice doivent être renforcées. De plus, l’organisation efficiente pour gérer les affaires liées au terrorisme doit être mise en place. Il faut voir un cadre clair et harmonisé pour la collecte et l’utilisation des éléments de preuves pour l’arrestation de présumés terroristes », a recommandé la présidente du tribunal pour enfants de Dakar, des propos rapportés par seneweb.
Il s’y ajoute l’instauration d’équipe d’enquête commune pour traquer les présumés terroristes dans le continent africain. Mayé Diouma Diouf Diop a, par ailleurs, déploré les lourdeurs judiciaires en matière d’extradition des mis en cause.