L’entretien et l’archivage des registres d’état civil ont détruit et détruisent encore la vie des milliers de citoyens au Sénégal et dans les diasporas.
La palme de la déliquescence et de l’ indignation revient à la région de Matam.
Les ressortissants de cette région , dans les pays d’accueil ou dans les juridictions consulaires sont confrontés à des problèmes liés aux actes d’état civil mal dressés et mal conservés aussi bien dans les centres agréés que dans l’enceinte du tribunal de grande instance de Matam.
Il est impossible de renouveler ou d’avoir un fond d’ un extrait d’acte de naissance, de mariage, de décès et de jugement supplétif dans la région nord où le clientélisme politicien est devenu le seul et unique critère de recrutement dans les centres d’état civil .
De Dembancané à Nawel et de Thiagnaff à Thilogne la tenue l’état civil est confiée à des agents qui ignorent les dispositions du code sénégalais de la famille avec neuf sur dix actes ( 9/10) établis sans force probante.
Les doublons , les erreurs orthographiques, les faux signataires et les incomplètes cases mal renseignées font légion et rendent impossible l’authentification des actes .
Les images ci-dessous parlent , confirment et prouvent a suffisance la désolation des populations.
Birahim Camara
Président de l’Association des Français du Sénégal