Macky tue le « Dialogue national » et crée le « Dialogue du Palais »
Guerre contre le coronavirus : Macky Sall obtient enfin l’union sacrée de l’opposition autour de lui
C’est à un défilé de leaders de l’opposition que l’on a vécu durant ces derniers jours au Palais de la République/ Le Chef de l’Etat Macky Sall, dans la guerre engagée contre le coronavirus, a réussi enfin à mobiliser toute la classe politique autour d’un seul et même idéal. Ce qu’il n’avait pas réussi à obtenir par le Dialogue national, il l’obtient dans la guerre contre le coronavirus.
Des chefs de l’opposition comme Me Abdoulaye Wade qui, même s’il ne s’est pas déplacé personnellement au Palais de la République, a dépêché une délégation de membres de son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), Ousmane Sonko, le leader du Pastef Les Patriotes, Mamadou Lamine Diallo, tête de file du mouvement Tekki, réfractaires au Dialogue national, ont cette fois répondu à l’appel du Chef de l’Etat, Macky Sall. C’est l’union sacrée autour du Chef de l’Etat dans la guerre contre la pandémie du coronavirus.
Une union sacrée qui sonne le glas du Dialogue national dont les travaux au sein de la Commission politique se sont trouvés fort longtemps bloqués, avant l’invasion du coronavirus. A quelque chose, malheur est bon. Il a fallu la guerre engagée contre cette pandémie pour que le Chef de l’Etat Macky Sall puisse enfin dialoguer avec l’opposition. C’est dire que le Président de la République Macky Sall doit privilégier désormais le dialogue direct avec les leaders politiques. Accepter de rencontrer les leaders politiques, à chaque fois que de besoin plutôt que de choisir un format comme celui avec le dialogue national.
Il y a fort longtemps que le Président de la République aurait pu prendre langue avec l’opposition sénégalaise. S’il s’était saisi par exemple de l’aubaine que lui offrait ses deux rencontres avec Me Abdoulaye Wade, lors et après l’inauguration de la grande mosquée Massalikoul Jinaan, pour avoir un dialogue direct avec les membres de la classe politique.
La rédaction de Xibaaru