Les journalistes-candidats et les membres de partis politiques à la tête des médias aux élections locales du 23 janvier 2022 devraient prendre leurs responsabilités et quitter la profession. C’est du moins l’avis du secrétaire exécutif du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), Bamba Kassé.
“On devrait par exemple réfléchir à une loi qui interdirait à des membres de partis politiques d’être nommés à la direction de médias publics. Cela réglerait une partie du problème“, a fait savoir Bamba Kassé.
“Les journalistes sont des citoyens libres de faire de la politique. Mais s’ils choisissent cette voix, ils doivent assumer, quitter la profession et ne plus revenir, même s’ils sont battus dans les urnes“, poursuit Bamba Kassé repris par Emedia.
A rappeler qu’une dizaine de journalistes se sont portés candidats pour les élections du 23 janvier prochain.