La politique sénégalaise est en phase de faire sa mue. En effet, on assiste à une chute vertigineuse des partis politiques de la première génération. Parmi ces formations politiques on peut citer le Parti socialiste (PS) du président Leopold Sedar Senghor et le parti démocratique sénégalais (PDS) du président Abdoulaye Wade qui sont en train de vivre sans doute des nuits sombres avec la percée des partis politiques comme le Pastef de Ousmane Sonko, le Pur de Serigne Moustapha Sy, pour ne citer que ceux-là.
Encore que des mouvements politiques à l’image de Gueum Sa Bop de Bougane Gueye Dani, de Taxawou Sénégal de Khalifa Sall. Ces mouvements et partis politiques sont en train d’envoyer les caïds politiques à la retraite avec une nouvelle approche basée sur le radicalisme, la quête de popularité, la calomnie, l’arrogance entre autres.
Une posture politique qui a fini de s’imposer face à une jeunesse en quête de reconnaissance aux nouveaux types de politiciens. Une situation qui pousse petit à petit les anciennes formations politiques à l’image du Parti socialiste (PS) et du parti démocratique sénégalais (PDS) à jouer soit les seconds rôles soit les faiseurs de roi.
Quand le Ps accepte de se ranger derrière le Benno Bokk Yaakar depuis plusieurs années en laissant passer des élections sans placer un candidat, cela devient incompréhensible au même titre que le parti de Me Abdoulaye Wade qui s’est aligné avec l’opposant Ousmane Sonko dans le Yewwi Askan Wi. D’ailleurs, juste après les élections législatives, cette dernière coalition commence à s’effriter et présage un divorce politique si l’on tient compte des derniers développements à l’assemblée nationale.
Force est de reconnaître que l’héritage politique su parti de Leopold Sédar Senghor est en train de sombrer depuis le départ de Ousmane Tanor Dieng qui, malgré tout a essayé de tenir la dragée haute. Mais depuis son décès, la relève assurée par Aminata Mbengue Ndiaye semble être trop molle. Le Ps est en perpétuelle quête d’identité. Ce qui laisser présager un avenir sans fin. Quant au Pds, malgré le fait que le vieux, du haut de ses années, veut imposer son poltron de fils Karim Wade. Ce dernier, depuis le Qatar veut diriger la barque jaune bleue. Ve qui semble être très complexe pour lui.
En tout état de cause, la percée des partis politiques va amener les formations du Ps et du Pds à la retraite politique au Sénégal.
Comme en politique il ne faut jamais dire jamais, on observe les derniers développements politiques en vue de l’élection présidentielle prévue en 2024.
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn