Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a sorti la semaine dernière, un communiqué. C’est pour démentir l’existence d’une quelconque crise en son sein. Pouvait-il être autrement ? Malgré, ce démenti, la réalité est toute autre. Les faits sont là. C’est Me Abdoulaye Wade, sous la dictée de son fils Karim Wade, qui a bien remanié le secrétariat national du PDS pour écarter de son poste de secrétaire national adjoint, ainsi que de coordonnateur national de son parti, Oumar Sarr. De même qu’il a pris le soin de faire le ménage à l’intérieur du secrétariat national, en écartant des cadres comme Me Amadou Sall, Babacar Gaye, Aziz Diop, Cheikh Seck…
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En effectuant ce ménage, rien que pour permettre à son fils de le succéder à la tête du PDS, Me Abdoulaye Wade a vidé le PDS de toute sa substance. Il a écarté des rênes de son parti, tous ceux qui contribuaient à l’animation réelle du PDS, capables de le défendre partout. Aujourd’hui, le PDS n’a plus dans ses rangs des défenseurs capables de porter sa voix partout. D’autant que s’ils ne sont écartés, d’autres responsables à l’instar de Amadou Tidiane Wone, ont choisi de se mettre en retrait.
En réalité, il ne reste plus rien du PDS. Rien, si ce ne sont des sous-fifres qui ne sont promus à leurs postes que grâce au bon vouloir du prince. Qui ? Si ce ne sont des individus de la trempe Bara Gaye, Lamine Bâ, Toussaint Manga ou la députée d’Italie, Mame Diarra Fam qui se charge de chauffer de temps en temps l’Assemblée nationale, mais qui ne disposent d’aucune base. L’on voit bien pourquoi le PDS a des difficultés pour se prononcer clairement sur certains sujets ayant trait à l’actualité à l’Assemblée nationale.
La rédaction de Xibaaru