Alors que tout le monde s’active à mettre les conditions pour la reprise des enseignements/apprentissage prévue le 02 juin prochain, le syndicat du G20 dirigé par Dame Mbodj secrétaire général du Cusems/Authentique se démarque de la décision prise par les autorités étatiques. Selon lui le problème fondamental est que les conditions ne sont pas réunies et que demain, l’état sera le seul responsable de tout ce qui va arriver. Sur le cas de la philosophie, l’état va procéder à une réduction horaire car sur 64 heures de cours pour l’année, ils vont faire 16 heures ce qui est grave pour les élèves. Selon Dame Mbodj, la validation de l’année scolaire n’est pas possible.
Poussant plus loin son argumentaire, le secrétaire général de G 20 prend l’opinion à témoin sur le retour des enseignants où un désordre désorganisé exposant du coup les enseignants.
Pour lui, la précipitation a entraîné plus de problèmes que de solutions car les enseignants sont stigmatisés dans leur lieu de service et dans certaines localités, les écoles ne sont pas dans les normes.
Une reprise assimilée à une équation à mille inconnus.
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn