Titre : Le Parrainage, nonobstant son réajustement en format politique est aux antipodes du respect de la convention 108 et protocoles- Protection des données à caractère personnel. Partie 1.
Référence : https://www.coe.int/fr/web/portal/28-january-data-protection-day.
- Source de motivation: «Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité». Extrait du Sain Coran Sourate 2 Verset 42.
- Bases d’appui : Mémorandum de la Coalition Digitale Paix-Stabilité pour le Bon Devenir du Sénégal « CDPS-BDS» intitulé : Entorses liées au parrainage 2024 dans son réajustement ou nouvelle conception sous trois formats P.12-15. Etude sur le parrainage de l’élection présidentielle de 2019 à Son Excellence Macky Sall P.4-9.
2.1. Source de référence : Le Journal LES ECHOS Samedi 17 Juin 2023 n°1919 page 4 : Ndéye Khady Samb : Commission Politique du Dialogue national. Le pourcentage baisse entre 0,6 et 0,8% ; le parrainage des élus acté, la caution fixée à 30 millions au maximum.
Comme nous l’avions annoncé, la commission politique qui se réunissait hier a encore travaillé sur le parrainage. A défaut de le faire sauter comme certains acteurs n’ont cessé de le réclamer, ces dernières années, la commission politique a entrepris un réajustement avec l’introduction du parrainage optionnel à trois niveaux.
2.2. 24 Heures n° 1836 Samedi 10 Juin 2023 page 7 : Dialogue Politique au Sénégal : Les acteurs passent aux travaux pratiques et invités à des «débats ouverts et inspirés».
2.3. Dakartimes n°1793 Samedi 10 Juin 2023 page 7 : Idrissa Seck : «Il suffit que le Chef de l’Etat annonce qu’il ne sollicitera pas un 3ème mandat» pour dénouer la crise.
2.4. Moustapha Mamba Guirassy, Leader du parti Sénégal en Tête : «Ce dialogue en cours, c’est du cirque» (leral.net) Avant-propos :
La commission politique du dialogue s’évertue à un réajustement politique du parrainage sous le couvert du Dialogue National. Le lancement a eu lieu au palais de la République sous l’égide du locataire actuel. Les participants «es» invités sont identifiés, sélectionnés, triés parmi les couches sociales toute obédience confondue. Les amis «es» politiques bien cadrés composaient la liste de présence fort surveillée. Il ne devait pas avoir de dérapages ou autres forme d’intervention de vérité. Cheikh Bamba Dièye, Porte-parole du jour de l’opposition fut l’exception. C’était comme s’il dérogeait à la règle de soumission.
Le parterre à la loupe minutieusement encadré, répondait à des objectifs subjectifs dans la prise de parole. Il ne fallait pas déplaire le maitre des lieux présent et tout ouïe. Les répondants à cet appel d’offre politique non inclusif n’ont évidemment pas circonscrit l’ensemble des forces vives du pays. C’est à dire les vrais acteurs et bénéficiaires d’un Sénégal nouveau. Les figurants «es» ayant rempli la salle des Banquets en majorité absolue ont des caractéristiques, particularités, spécificités très en commun. Le profil admis est l’appartenance au régime en mal de renouvellement de base électorale. La mention est sans équivoque. Les divergences avec le peuple se confirment. Leur discours manquent de crédibilité et sont non écoutés. Encore moins tenus au sérieux par le peuple à la recherche de discours de vérité dans ces moments de tension électorale. Les têtes pensantes du Sénégal savent impertinemment que ce parrainage ou «machin politique» est tout simplement une forme pratique d’éliminer au départ les candidas potentiels. D’autant plus que selon des sondages menés sur un échantillon très large réparti dans les Tics et sur la base d’études appropriées tout est clair s’agissant de la disgrâce du régime au pouvoir. De nouveaux leaders politiques de style nouveau dotés d’un charisme populaire ont défié les vielles écoles du landerneau politique. Jadis ils ont mené à tord par leurs mains inaptes pour le Salut du Sénégal. Leurs organes sont impropres pour un management de qualité.
Mise à niveau : L’impunité ; le détournement de fonds publics non punis ; le népotisme ; le clientélisme politique à outrance ; l’arbitraire ; la mauvaise gouvernance constituent leur façon de faire. Tout un lot de malversation dont le non respect des principes et manque d’ajustement aux règles démocratiques ; la non conduite des valeurs républicaines leur sont reprochés avec véhémence. Preuve irréfutable à l’appui. Le peuple est aux abois.
Heureusement, une nouvelle race de soft skills envisagent de respecter et de faire glorifier les valeurs d’homme de droiture au bénéfice du Sénégal. Cette frange de la population constitue des prétendants dans les urnes de févier 2024. Elle est disposée et apte à changer le nom du locataire du Palais de la République, dès le verdict des urnes de Février 2024. D’ailleurs refusent-ils, tout compromis pour le renouvellement de bail de l’actuel occupant des lieux. Les juristes et le peuple sont en alerte et contre la violation de la constitution.
Conjugaison de la teneur.
Dans ce cirque qu’est le Dialogue national selon certains avertis de la chose publique, les clowns ne font plus rire les spectateurs. Ces hommes et femmes déguisés pour la circonstance sont chahutés dès prise de postions sur la scène publique. Ce monde hétéroclite est sans aucune base légitime ou confirmée par des statistiques fiables. Les profils en question manquent de représentativité et de soutien dans leur propre environnement ou circonscription. Ils ne sont que de véritables sources de résonance sans teneur citoyenne. Ils ne cessent de sautiller sur les nœuds des cordes tendues pour la circonstance. Le peuple acteur et bénéficiaire d’une élection fiable ; transparente ; inclusive ne leur prête guère une légitimité, encore moins une once crédibilité. Leur cote d’écoute est au plus bas niveau. Le réajustement annoncé sur le principe du parrainage est décrié dans le fond et dans la forme par des voies autorisées. Le parrainage en tant que projet mère est invalide aux yeux des juristes de renommée internationale. Par ricochet, les dérivés et /ou sous projets adjacents sont de facto nuls. Les trois formats de parrainage proposés, sont imposés par une majorité de partisans. L’option est frappée de nullité absolue. C’est l’avis de juriste assermenté.
Le manque de clairvoyance et de sérénité dans le processus électoral de la présidentielle à venir sont à l’origine des errements constatés. Dans un nuage épais et brouhaha politique le comité politique dudit dialogue a avalisé les vœux du régime finissant sans crier gare. Les intervenants du régime ont répondu favorablement sans pour autant cerner les tenants et les aboutissements du parrainage. Ont-ils décelé les infractions et autres violations du droit dans la traduction de leurs propositions à l’absence de l’opposition ? Pourtant elle veille au grain. Les formats n’ont pas été construites ni confectionnées ou bâties sur des fondamentaux éthiques et juridiques. Les variables attachées aux déterminants de ces formats sont biaisées et sans valeur juridique. Le peuple est dans des états de nervosité par cette mascarade politique du Parrainage.
A suivre Partie 2 : ELEMENTS JURIDIQUES D’APPRECIATION MAJEURE.
Serigne Saliou Fall
Dakar le 20 Juin 2023.