Yankhoba Diattara, sur sa page Facebook, a fait une contribution pour dit-il sauver l’année scolaire et académique de cette année, chamboulée par la Covid-19. Nous vous proposons in-texto sa proposition :
Ma contribution pour sauver l’année scolaire et académique
Suite à l’échec de la reprise des enseignements décidée par le Président de la République, nous avons tous l’obligation morale d’approfondir la réflexion pour une solution définitive à la crise que traverse le système éducatif liée à la pandémie du Coronavirus.
Le Président de la République, dans un Message à la Nation du 11 mai 2020 dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus, disait que la Covid 19 continuera encore à circuler dans le pays jusqu’au mois d’août voire septembre au Sénégal.
Nous estimons que l’année scolaire ne pourra pas être sauvée qu’après cette période prévisionnelle encore aléatoire au vu de la propagation de la maladie sur l’ensemble du territoire national.
S’inspirant des modèles qui ont été élaborés ailleurs et qui commencent à fournir des résultats encourageants, nous estimons que l’année scolaire et académique ne pourra être sauvée qu’en adoptant une série de décisions courageuses.
La première mesure consiste à repousser la reprise des enseignements-apprentissages à la rentrée prochaine cela veut dire en octobre prochain en espérant que la situation sanitaire s’améliore.
Pour les classes intermédiaires, tous les élèves ayant validé avec succès deux trimestres, passent en classe supérieure.
Ainsi les mois d’octobre et novembre 2020 seront mis à contribution pour combler le déficit portant sur le quantum horaire et permettre aux élèves de terminer leurs programmes et ceux en classe d’examen de bien préparer les examens qui seront organisés en décembre 2020 (CEFE, BFEM et BAC).
Ainsi, la prochaine année scolaire 2020-2021 pourrait être envisagée de janvier 2021 à juin 2021.
Et le mois de juillet 2021 sera consacré
aux examens.
Il est vrai que dans certaines régions surtout dans le sud-est du pays, l’hivernage commence tôt, mais cette période coïncidera avec la fin des apprentissages et le début des examens.
Pour réussir un tel pari, il va falloir réduire considérablement toutes les vacances intermédiaires(Paques, Noël, et autres), mais aussi mobiliser toute la communauté en commençant par les enseignants et les parents d’élèves qui devront s’adapter au nouveau contexte.
Les élèves aussi devront se conformer à cette nouvelle approche parce qu’il y va de leur avenir.
L’Etat de son côté, devra mobiliser les moyens nécessaires mais aussi et surtout respecter ses engagements vis à vis des syndicats d’enseignants.
Yankhoba Diatara, 1er Vice-président du Conseil Départemental de Thiès,
Parent d’élève.