L’ancien ministre de la Justice ne veut plus être considéré comme un responsable politique qui sans base. Pour Ismaïla Madior Fall, les élections locales auxquelles il vient de prendre part sont une preuve de son leadership à Rufisque et ses détracteurs ont totalement faux.
« Ils disent que je n’habite pas Rufisque. Il ne faut pas le soutenir. C’est un technocrate. Il n’a pas de militants, mais heureusement les Rufisquois m’ont témoigné leur sympathie en m’accordant leurs voix. Maintenant on sait qui pèse quoi en matière électoral. On a gagné les élections avec plus de 3000 voix sur celle qui est déclarée vainqueur. Ceux qui étaient partis de BBY lors des locales, qui ont fait leurs listes parallèles, s’ils veulent revenir, ils seront les bienvenus », déclare-t-il.
Se disant toujours victorieux, le constitutionnaliste notifie qu’il ne va pas féliciter la liste déclarée vainqueur. « Lors des dépouillements à la CEDA, (notre) plénipotentiaire a introduit un recours puisque après analyse des PV reçus, des irrégularités ont été constatées », argue-t-il.
Ainsi, en attendant que l’affaire soit vidée, Ismaïla Madior Fall, repris par Walf, se considère comme le maire de la ville de Rufisque.