L’accusé, Yogilal Rahangdale, 52 ans, qui travaille comme superviseur à la filature où la victime est employée.
Dans la nuit du 21 janvier, la victime a accusé son collègue Rahangdale de l’avoir agressée et violée.
Quand elle a résisté, Rahangdale a fourré une liasse de tissu dans sa bouche et elle est tombée inconsciente. Il l’aurait ensuite violée et inséré une tige de fer dans ses parties intimes.
La victime a parlé à son frère de l’attaque trois jours après et il l’a accompagnée au poste de police, a rapporté NDTV .
Le détail inquiétant de l’insertion de la tige de fer est similaire à l’attaque d’un bus de New Delhi en 2012 au cours de laquelle six hommes ont violé en bande une femme de 23 ans et causé des dommages aux organes en la pénétrant avec une tige de fer.
Plus tôt ce mois-ci, deux des hommes qui ont participé à l’agression barbare, Vinay Sharma et Mukesh Singh, ont perdu un dernier appel pour que leurs condamnations à mort soient annulées.
La décision de la Cour suprême intervient au milieu d’un débat relancé sur la violence sexuelle en Inde après plusieurs affaires qui ont fait les gros titres ces dernières semaines.
Une femme du nord de l’État indien de l’Uttar Pradesh a été aspergée d’essence et incendiée par cinq hommes, dont deux qu’elle avait accusés de viol collectif et qui étaient en liberté sous caution, alors qu’elle se rendait à une audience dans son affaire.
Elle est décédée au début du mois dans un hôpital de New Delhi.
L’affligeante affaire du bus de New Delhi a provoqué une vague de mouvements de protestation à travers l’Inde avec des femmes venant à travers le pays pour rapporter leurs propres expériences de violence sexuelle (photo: manifestations en 2012)
Le corps brûlé d’un vétérinaire de 27 ans a été retrouvé fin novembre près de la ville de Hyderabad dans le sud de l’Inde.
Plus tard, la police a abattu quatre hommes soupçonnés d’avoir violé et tué la femme après que les enquêteurs les eurent emmenés sur les lieux du crime.
Il a suscité les éloges de personnes frustrées par le rythme de l’affaire de New Delhi en 2012 et la condamnation de ceux qui ont dit que cela sapait le rôle des tribunaux.