Ousmane Sonko reste le leader politique le plus attractif. Le patron du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) continue d’attirer ses pairs. Tout le monde veut être l’ami du maire de Ziguinchor. C’est ainsi qu’il a réussi à réduire de grands noms de la politique en véritables esclaves. Tout ce qu’ils veulent, c’est avoir les faveurs de l’éternel adversaire du président Macky Sall. Mais ces personnes ont déçu les sénégalais qui ne comprennent toujours pas pourquoi ils courent derrière celui a failli brûler ce pays.
L’ex Pastef a enfin réussi à investir son candidat. En effet, Ousmane Sonko a été investi, dimanche dernier, candidat à la présidentielle du 25 février 2024, par les « leaders alliés du candidat Ousmane Sonko » (LACOS). La cérémonie d’investiture, diffusée sur les plateformes digitales du parti Pastef, s’est tenue dans un lieu privé de Dakar après l’interdiction par le préfet de Dakar de la mobilisation prévue le 30 décembre pour l’investiture. Ainsi, les patriotes ont contourné les interdits.
Certains noms de l’opposition ont pris part à cette cérémonie «virtuelle». Mais qui sont réellement les membres du LACOS ? Ce mouvement de soutien n’est rien d’autre qu’une ramification de la coalition Yewwi Askan Wi. Ces hommes et femmes ne servent que les intérêts d’un seul homme. D’ailleurs, les discours qu’ils tiennent sont toujours en faveur du maire de Ziguinchor. Soit ils demandent la libération du leader de l’ex Pastef, le parti dissous. Ou alors, ils plaident pour sa participation à la prochaine élection présidentielle, le 25 février 2024
Ces leaders ont vendu leur âme au diable. Moustapha Guirassy fait partie de la meute. Avant de prendre part à cette investiture virtuelle, le leader du parti « Sénégal en tête » (SET) avait décidé de s’allier à la coalition Sonko 2024. Maintenant qu’il fait partie de sa longue liste de serviteurs, il tente de mettre la pression sur le Conseil constitutionnel.« Le Conseil Constitutionnel a ce redoutable devoir. Il n’a pas le droit de mettre une vérité exclusive fut-elle celle d’un président en exercice au dessus de la vérité de tout un peuple », a-t-il déclaré devant les patriotes.
Au-delà de lui, Dame Mbodj a pris part à ce rendez-vous interdit. Le syndicaliste reconverti en politicien travaille exclusivement pour le PROS (Président Ousmane Sonko). On lui a donné la lourde mission de lire la déclaration des patriotes en anglais. Une mission qui lui va à merveille. Ayant raté sa carrière dans le syndicalisme, il est réduit à devenir un esclave de Sonko. Il espère que le maire de Ziguinchor puisse lui donner une place s’il arrive au pouvoir. Un rêve qui n’est pas prêt de se réaliser. Le patriote en chef a hypothéqué son avenir politique en se lançant dans un bras de fer avec l’Etat.
Ces novices ne sont pas les seuls à suivre un leader en prison. De grands leaders politiques, réunis au sein Yewwi, servent Sonko. Habib Sy et Aïda Mbodj se sont même lancés dans la politique. Depuis qu’il occupe la conférence des leaders de YAW, cet ancien ministre d’Etat sert exclusivement les intérêts de Sonko. Le premier acte qu’il a posé est celui d’avoir parrainé Bassirou Diomaye Faye, le plan B de l’ex Pastef. Il s’est ensuite lancé dans la course présidentielle pour assurer les arrières du PROS.
Deux fois ministre, député et maire de Bambey, Aïda Mbodj est devenue la «maman» de Ousmane Sonko. Membre de Yewwi, elle a toujours défendu le patriote en chef. Elle a même versé des larmes pour son «fils». « Ousmane Sonko très mal en point… On l’a trouvé dans un état où il ne reconnaît plus rien. Il nous a été même impossible de lui donner la charité que Serigne Mountakha lui a envoyé… », avait-elle déclaré lors d’un point de presse. Une image qui avait fait couler beaucoup de salives.
Ousmane Sonko a réussi à révéler le véritable visage de nos hommes politiques. Beaucoup d’entre eux ne sont mus que par leurs intérêts personels. Toutes ces personnes qui défendent le maire de Ziguinchor ont toujours été là quand il se lançait dans un bras de fer avec l’Etat. Quand le patriote en chef appelait à un mortal kombat, ils ont toujours été à ses côtés. Alors venir demander sa libération ou l’investir pour une élection, c’est insulter la mémoire de ces personnes décédées depuis mars 2021.
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru