NON-RESPECT DES DIRECTIVES DU CHEF DE L’ETAT : LE RECEVEUR DES DOMAINES DE GUÉDIAWAYE ASSIÉGÉ PAR LES POPULATIONS DE LA CITÉ DIOBÈNE
Les services de l’Etat avaient procédé récemment, on se le rappelle, à la régularisation d’une assiette foncière à la Cité Diobène sise à Wakhinane Nimzatt (Guédiawaye). Et ce, sur instruction du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall.
Dans la foulée, des baux avaient été remis à plusieurs chefs de famille qui occupaient depuis plus de 25 ans ce quartier flottant de la grande banlieue dakaroise. Une cérémonie avait été organisée à cet effet. Ce jour-là, le Chef de service du Cadastre de Guédiawaye, Habib Niang, a été publiquement félicité.
Curieusement plus d’une semaine après cette cérémonie de l’espoir, le Receveur des Domaines de Guédiawaye, le sieur Daouda Diallo qui avaient brillé par son absence lors de cette cérémonie, a pris contre toute attente, le contre-pied des directives du Président de la République, en validant seulement, une centaine de baux.
Les populations de la Cité Diobène (ex Viviane Wade) pris de court par cette nouvelle donne, ne se sont pas fait prier pour rallier dare-dare les « Impôts et Domaines » de Guédiawaye. Toutes griffes dehors, les recalés (près de 300 au total) dans l’attribution de ces baux conformément aux directives présidentielles, ont élevé la voix devant les locaux des « Impôts et Domaines » de Guédiawaye pour se faire entendre.
Ils n’ont pas trop compris comment un commis de l’Etat, en l’occurrence un Receveur des Domaines, puisse remettre en cause les directives du Chef de l’Etat. N’eut été l’intervention rapide du Chef du Bureau du Cadastre de Guédiawaye, le très dynamique Habib Niang, appuyé en cela par l’adjoint au Maire de la ville de Guédiawaye, le nommé Racine Ba, la situation allait tout simplement dégénérer.
Ces derniers ont réussi à calmer les ardeurs des manifestants qui voulaient visiblement, en découdre avec le Receveur des Domaines de Guédiawaye. Finalement cette bombe sociale a été désamorcée. Les recalés ont levé le camp dans l’espoir d’être rétablis au plus vite dans leur droit. Affaire à suivre…
Siaka NDONG