Entendu dans le fond…les révélations de «Sniper» face au Doyen des juges

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Bonne nouvelle pour Jérôme Bandiaky. Celui qui porte comme surnom «Sniper», peut introduire une demande de liberté provisoire et ainsi espérer recouvrer la liberté.

Placé sous mandat de dépôt en septembre dernier, pour escroquerie au préjudice de l’État, usurpation de fonction, trafic d’armes et de munitions et détention d’armes, il a été entendu au fond il y a quelques semaines. D’après Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce lundi 27 janvier, le nom de Mimi Touré est apparu lors de l’audition du mis en cause par le Doyen des juges.

S’expliquant à propos de l’appartement qu’il occupait au centre-ville et duquel sa famille vient d’être expulsée, Jérôme Bandiaky a déclaré l’avoir obtenu grâce à l’ancienne Première ministre. À l’époque, cette dernière avait pris la succession de Abdoul Mbaye à la Primature.

Elle l’avait engagé comme «assistant de sécurité», la profession qu’il a revendiquée face au magistrat instructeur, selon Les Échos. «Il explique que son travail peut consister à suivre de loin la personne qui l’a engagé pour assurer sa sécurité ou bien veiller sur ses enfants, les amener à l’école, etc. ou même se charger de certains démarches secrètes», rapporte le journal.

Lorsqu’il était au service de la cheffe du gouvernement donc, il arrivait souvent en retard au travail. Bandiaky habitait les Mamelles. «Mimi Touré, dit-il, lui a alors proposé de faire une demande et de la lui remettre afin qu’elle lui trouve une villa en centre-ville. C’est ainsi que la villa [l’appartement] qu’il occupait avec sa famille en ville lui a été remise», informe la même source.

«Sniper» a précisé, selon Les Échos, qu’en accomplissant la formalité demandée par l’ancienne Premier ministre, il a signé les documents en tant qu’assistant de sécurité et non comme agent de l’État. «Lorsque Mimi a quitté la fonction de PM, il a continué à occuper l’appartement car, il s’était pendant ce temps rapproché de Macky Sall. Du coup, il était souvent à la Présidence», souligne le journal.

Le quotidien d’information ajoute que Jérôme Bandiaky a juré n’avoir jamais fait de trafic d’armes, qu’«une seule arme trouvée chez lui peut lui être reprochée».

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