Ce samedi, Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, s’est exprimé face à la presse à l’occasion de ses 100 jours au pouvoir. Suite à cet échange, de nombreuses réactions ont émergé, parmi lesquelles celle d’Adji Mergane Kanoute, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).
Voici l’intégralité de sa réaction :
Nous avons écouté le PR qui a été très clair dans les propos, et structuré.
Il a affiché une sérénité et une maîtrise de certains dossiers. Ce qu’il faut aussi retenir est que le PR a accepté la conjecture dont nous parlions sous le Président Macky Sall avec la pandémie de la Covid 19, la guerre Russo Ukrainienne, le Moyen Orient.
Il a aussi reconnu que le projet vendu au peuple sénégalais n’est pas totalement fin prêt. Dès lors Nous retenons qu’il a été sincère dans sa communication.
Il est revenu sur les quelques timides réalisations, a apporté des éclaircissements sur la fiscalité, l’agriculture entre autres ….. Nous avons noté qu’il a esquivé la question relative aux Eurobonds.
La réponse sur la question relative à l’emploi des jeunes renseigne à suffisance qu’il est dans la continuité avec la formation professionnelle, l’agriculture entre autres… Donc il reconnaît la pertinence du PSE et le travail remarquable de son prédécesseur le Président Macky Sall.
Le PR doit aussi nous entretenir des contrats avec surfacturations dont il a fait allusion.
Je déplore la réponse du PR quand il dit que l’assemblée c’est 165 députés et que les sénégalais qui ne sont pas à l’assemblée font 18millions. Par conséquent le PM peut s’adresser à un jury populaire. Il est bon de rappeler que les 165 députés, élus au suffrage universel direct , représentent le peuple souverain. Le PR n’est pas élu par tous les sénégalais mais il est le président de tous les sénégalais.Est ce que cela veut dire qu’un sénégalais peut se lever et prendre les prérogatives de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye?
Soutenir que “tenir la Déclaration de politique générale devant un jury populaire est plus significative que devant l’assemblée nationale est à condamner.”