La BRI-Nord capture enfin ‘‘Ablo’’, le roi des receleurs après plusieurs tentatives
Le marché noir local est frappé par un malheur. Les agents de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI-Nord) viennent de mettre la main sur A.C., alias Ablo, l’homme connu comme étant le roi du marché noir local.
En effet, après plusieurs mois d’enquête et de filatures, la BRI-Nord a intercepté Ablo, au moment où il s’apprêtait à vaquer à ses affaires comme d’habitude. Ablo, selon les agents de la Brigade de Recherche et d’Intervention, n’était pas qu’un simple receleur; il orchestrait un véritable écosystème criminel.
Préfinançant les cambrioleurs, en leur fournissant le matériel nécessaire, il s’assurait un flux constant d’objets volés à prix dérisoires. Ceux-ci étaient ensuite revendus sur un marché parallèle bien rodé, rendant son activité aussi efficace que redoutable.
Un stratège au sommet de son art
L’ascension d’Ablo reposait sur une organisation minutieuse. Grâce à ses financements, il attirait de jeunes cambrioleurs ambitieux, leur offrant les outils nécessaires pour leurs “missions”. En échange, il récupérait téléviseurs, smartphones, et appareils électroménagers à des prix symboliques, qu’il écoulait rapidement.
Toutefois, la Police Nationale rappelle que le combat contre le crime organisé est loin d’être terminé.
Pendant des années, son nom était une légende dans les milieux criminels d’Abidjan. Son réseau, à la fois discret et tentaculaire, lui permettait de rester insaisissable malgré les témoignages accablants de ses complices arrêtés. Pour beaucoup, il incarnait une figure intouchable, jusqu’à l’opération décisive de la BRI-Nord.
Une victoire, mais pas la fin de la lutte
L’arrestation du roi Ablo est une victoire majeure pour les forces de l’ordre et un soulagement pour les habitants d’Abidjan, lassés de ces réseaux de recel. Toutefois, la Police Nationale rappelle que le combat contre le crime organisé est loin d’être terminé.
En attendant son procès, Ablo pourrait méditer sur l’éphémère succès des empires illégaux. Abidjan, quant à elle, respire un peu mieux, espérant des jours plus sereins après la chute de son “roi du recel”.