Côte d’Ivoire : Bassi poignarde à mort sa copine…une prostituée

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Le nommé D. Bassi âgé de 32 ans, soupçonné d’avoir poignardé, le mercredi 3 juillet 2024, à la Place AGC de Korhogo, sa copine Anna Sagara, une péripatéticienne, a été interpellé dans la soirée du dimanche 20 octobre 2024, à Tongon, un village de la sous-préfecture de M’bengue, vers la frontière avec le Mali.

La cavale de D. Bassi, suspect principal du meurtre de sa copine Anna Sagara, a pris fin. Âgé de 32 ans, D. Bassi a été appréhendé dans la soirée du dimanche 20 octobre 2024, à Tongon, un village de la sous-préfecture de M’bengué, proche de la frontière malienne, après trois mois de traque. Il est soupçonné d’avoir poignardé à mort sa petite amie, une prostituée du quartier Soba à Korhogo, le mercredi 3 juillet 2024, à la Place AGC.

Le meurtre tragique d’Anna Sagara a bouleversé la communauté de Korhogo. Originaire de la sous-région, Anna exerçait le plus vieux métier du monde dans le quartier Soba, où elle avait rencontré D. Bassi. Ce dernier, un jeune homme de 32 ans, était devenu un client régulier d’Anna, et leur relation avait pris une tournure plus intime, se transformant en une liaison amoureuse.

Mais leur histoire d’amour était loin d’être paisible. Les témoignages recueillis auprès de leur entourage décrivent une relation parsemée de disputes constantes. Malgré cela, D. Bassi semblait fortement attaché à la jeune femme. Le jour du meurtre, une dispute de plus a éclaté entre les deux, mais cette fois-ci, elle a pris une tournure tragique.

Selon le jeune homme, il avait rendez-vous avec Anna entre minuit et une heure du matin, le mercredi 3 juillet 2024. Ils devaient passer la nuit ensemble. Lorsqu’Anna est arrivée à leur point de rencontre, elle était accompagnée de deux jeunes hommes, l’un portant une arme blanche et l’autre un bâton. D. Bassi, craignant pour sa sécurité, a immédiatement exprimé son malaise.

D’après la version du mis en cause, Anna aurait insisté pour qu’il la suive malgré la présence inquiétante des deux hommes. Se sentant menacé, il lui aurait demandé à plusieurs reprises de le laisser tranquille. Face à son insistance, il a alors sorti un couteau, menaçant de la blesser si elle ne lâchait pas prise. En réponse à son refus, D. Bassi lui aurait asséné un premier coup de couteau au bras.

Mais la situation ne s’est pas arrêtée là. Selon lui, Anna continuait de le forcer à la suivre, et, sentant sa vie en danger, il a porté plusieurs autres coups de couteau. Gravement blessée, Anna a tenté de s’enfuir vers les deux hommes qui l’accompagnaient. D. Bassi a quant à lui pris la fuite, non sans revenir sur les lieux pour récupérer sa moto avant de disparaître dans la nature.

Après le meurtre, D. Bassi a réussi à se volatiliser pendant plus de trois mois. Les forces de l’ordre, avec le soutien des autorités locales, ont mené des investigations intensives pour retrouver sa trace. Il a finalement été localisé à Tongon, un village reculé de la sous-préfecture de M’bengue, non loin de la frontière avec le Mali.

L’homme s’était réfugié dans ce village, espérant échapper à la justice, mais les efforts conjugués des forces de l’ordre ont permis de l’appréhender

Son arrestation, survenue le 20 octobre 2024, met fin à une cavale de 3 mois et 17 jours. L’homme s’était réfugié dans ce village, espérant échapper à la justice, mais les efforts conjugués des forces de l’ordre ont permis de l’appréhender.

Interrogé, D. Bassi a fourni une version des faits qui laisse perplexes les enquêteurs. Sa principale défense repose sur l’argument qu’il agissait en état de légitime défense, face à la menace représentée par les deux jeunes hommes armés accompagnant Anna.

Source Linfodrome

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