Centrales électrique, d’énergie solaire : Des propriétaires de terrains à Diass crient au scandale
Elles ne sont pas contentes, mais alors pas du tout, les populations impactées par la construction de la centrale solaire au niveau de l’Aéroport Blaise Diagne. Ces populations sont très remontées contre les autorités. Elles le sont, car elles se sentent victimes d’injustice de la part de ces dernières.
Tout part de l’expropriation des populations de Diass de leurs parcelles de la part des autorités de l’Etat pour la construction de la centrale d‘énergie électrique devant alimenter l’Aéroport international Blaise Diagne pour rendre ainsi ce dernier autonome, et renforcer ses capacités pour sa fourniture d’électricité.
Pour les besoins de cette expropriation, l’Etat du Sénégal avait choisi d’affecter les populations dépossédées de leurs terres dans des sites de recasement situés à Kholpa et Pellam, toujours à Diass. Seulement, les populations ne sont pas encore sorties de l’auberge. Alors que la plupart avait déjà commencé à morceler leurs terrains en parcelles pour les revendre, les populations vont être surprises par une autre décision de l’Etat. L’Etat décide alors de les déguerpir de leurs sites de recasement pour une autre centrale, celle-là à énergie solaire. Toujours pour une meilleure alimentation de l’Aéroport international Blaise Diagne, en électricité.
Seulement, cette fois, l’Etat décide à la pace d’octroi de sites de recasement comme il l’avait fait en 2008, cette fois-ci de les indemniser financièrement. Or, la plupart des propriétaires de terrains qui avait procédé à leurs morcellements en parcelles, avaient déjà commencé à les vendre. Malgré la présentation de reçus montrant les prix déboursés pour acquérir leurs terrains, les nouveaux propriétaires vont se sentir lésés. Ainsi des gens qui ont déboursé plus de 2 millions pour acquérir leurs terrains, vont se retrouver avec des indemnisations en deçà de leurs valeurs.
C’est pourquoi, les propriétaires expropriés crient à l’arnaque. Ils indiquent tout simplement que l’Etat les a privés de leurs droits.
La rédaction de xibaaru