Cameroun : un gendarme abat froidement 4 civils pour une somme de 500 FCFA
Dans la localité de Touboro, une commune située dans la région du Nord au Cameroun, l’horreur a frappé le 29 janvier 2024, lorsque des tensions entre la population civile et la gendarmerie ont atteint un niveau tragique. Un adjudant de gendarmerie a froidement abattu quatre civils à la suite d’un différend lié à une somme de 500 FCFA.
Selon des sources locales, l’incident a été déclenché après qu’un groupe de civils ait refusé de payer la somme de 500 FCFA lors d’un contrôle routier. L’échauffourée qui s’en est suivie a atteint son paroxysme lorsque l’adjudant de gendarmerie, en proie à la colère, a sorti son arme, mettant tragiquement fin à la vie de quatre personnes.
L’identité du gendarme ainsi que celles des victimes n’ont pas été communiquées, mais des enregistrements visuels de la scène ont été rendus publics, témoignant de l’ampleur du drame qui secoue le Cameroun.
Plus de 24 heures après les faits, la tension reste vive à Touboro. Les populations locales, informées de l’incident, se sont massivement mobilisées et ont lancé une chasse à l’homme contre le gendarme impliqué. Les informations concernant la localisation actuelle du gendarme ou son éventuel sort demeurent incertaines.
En réaction à cet événement tragique, plusieurs gendarmes ont déjà payé le prix, incapables de rentrer chez eux par crainte des représailles. Les civils ont déclaré leur intention de continuer à attaquer les gendarmes où qu’ils les trouvent, créant un climat de peur et d’insécurité.
Un gendarme, sous couvert d’anonymat, a révélé que de telles situations résultent des engagements financiers excessifs pris par certains gendarmes camerounais, dépassant largement leurs moyens. Certains membres des forces de l’ordre participent à des cotisations hebdomadaires atteignant jusqu’à 100 000 FCFA, une pratique qui, combinée à d’autres activités douteuses, alimente des tensions explosives avec la population locale.