Onana, un septuagénaire, est en fuite après avoir abattu sa femme avec un fusil de chasse. L’incident choquant s’est produit le lundi 21 août 2023, au quartier Mbankomo à Yaoundé.
Sa fille a déclaré dans une interview à Vision 4, une chaîne de télévision basée à Yaoundé, que son père avait accusé sa mère de l’avoir trompé avec le voisin d’à côté. « Leur dispute a duré un moment. Mon père a menacé de donner une leçon à ma mère ce jour-là lorsque les choses se sont échauffées. Ma mère m’a dit qu’il était allé dans sa chambre, avait chargé son fusil de chasse et était descendu la rejoindre dans le salon », a raconté la fille.
Ma mère m’a dit : « Tire si tu as le courage » lorsqu’elle l’a repéré avec une arme à feu. En réponse, son père lui a tiré dessus à deux reprises, la touchant à deux reprises, dont une au cœur.
L’individu a commis cet acte, puis a rapidement pris la fuite. Lorsque ses enfants, présents mais impuissants à intervenir, lui demandèrent ce qui s’était passé, il menaça de les assassiner de la même manière qu’il avait tué leur mère. Le vieil homme est actuellement porté disparu. Cependant, des enquêtes ont été ouvertes.
Ce n’est là qu’un exemple des cas fréquents de violence domestique dont certaines femmes sont victimes de la part de leur partenaire.
Environ 43,2 pour cent des femmes camerounaises mariées sont victimes de violences physiques, 39,8 pour cent de violences émotionnelles et 14,5 pour cent de violences sexuelles, selon l’Institut politique Nkafu, un groupe de réflexion indépendant de la Fondation Denis et Lenora Foretia à Yaa.
« Personne ne sera soumis à la torture ou à des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants », dit l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
Même si ces déclarations semblent avancées et crédibles sur le papier, les femmes et les filles de nombreux pays, notamment en Afrique et au Cameroun, continuent de subir des violences.