Au lendemain du putsch militaire qui a chassé du pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, des tirs ont retenti, samedi 1er octobre, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, et des forces de sécurité lourdement armées patrouillaient dans le centre-ville.
Plusieurs grands axes de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, étaient bloqués samedi midi par des militaires, a constaté un journaliste de l’AFP, peu après la rafale de tirs entendue dans le centre-ville, en fin de matinée, par plusieurs témoins, aux alentours du rond-point des Nations unies.
Ce regain de tension survient au lendemain d’un coup d’État au cours duquel des militaires ont démis de ses fonctions de chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier.
Les militaires accusent Damiba de préparer une contre offensive.