Face à la presse, Birahim Seck «conformément au code de transparence de la gestion publique», a suggéré au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye de faire l’état des lieux de la gestion des finances publiques.
Mais aussi de mettre en oeuvre, « de façon rigoureuse, les dernières réformes opérées dans le cadre de la bonne gouvernance. Il y a aussi la loi de la déclaration de patrimoine que nous lui demandons de faire appliquer la loi avec rigueur et de la façon la plus stricte possible. L’autre point c’est de mettre en oeuvre de la façon la plus effective possible le pôle judiciaire financier qui en son sein dispose d’un parquet financier. »
Birahim Seck de poursuivre, sur Senego, : « il faut impérativement, pour que la transparence et la recevabilité soient une réalité au Sénégal, que le pôle ait en son sein des hommes compétents. En ce moment, la lutte contre la corruption qu’il a décrété pourrait avoir un début de solution. Depuis des années, les corps de contrôle ont refusé catégoriquement d’appliquer la recevabilité, de publier les rapports sur la gestion des finances publiques. La Cour des Comptes, de 2018 à nos jours, l’IGE qui devrait publier chaque année sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes, l’Armp n’en parlons pas, l’Acop aussi. Les gens parlent du rapport des fonds COVID-19, mais il y en a beaucoup d’autres ».