Depuis lundi, les sénégalais sont privés d’un pan important du transport urbain. En effet, les chauffeurs et receveurs de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) observent depuis ce lundi une grève de 72 heures. Ils réclament de meilleures conditions de travail, une hausse de leurs salaires et des contrats de travail, notamment. Sauf que cette grève risque de se prolonger. Les deux camps refusent de faire la moindre concession.
Une situation qui impacte directement les usagers. Comme à l’accoutumée, ce sont eux qui paient pour les autres. En quoi sont-ils coupables ? En rien du tout ! C’est en empruntant les bus Tata qu’on se rend compte que propriétaires, chauffeurs et receveurs ne sont là que pour leurs intérêts. Rien n’est fait pour que le client se sente roi.
Dans certains bus, les places assises sont tellement inconfortables qu’on se retrouve avec des problèmes de dos à la descente. C’est pire quand on est debout. Les bus sont tellement chargés qu’il est impossible pour le client de bien respirer. Pendant ce temps, le petit receveur calcule ses recettes journalières dans son coin. En dépit de toutes ces mauvaises conditions, ils sont les moyens de transport privilégiés des sénégalais.
Les propriétaires des bus ont augmenté illégalement le prix des tickets et personne n’a bronché. Alors qu’ils aient au moins la décence de trouver un terrain d’entente avec les grévistes. Aux grévistes, on dira “préparez-vous ! Car si votre situation est améliorée, vous serez dans l’obligation d’en faire de même pour vos clients”. Ceci est non négociable ou la prochaine grève sera celle des usagers !
Un client non satisfait