Les manifestations au Sénégal ont eu des ramifications, jusqu’à l’étranger. Plusieurs Ambassades et Consulats ont été attaqués. Raison pour laquelle la plupart des Consulats de notre pays ont été fermés, surtout que non seulement les locaux qui les abritent sont vandalisés, mais aussi les personnels ont aujourd’hui peur de ce qui pourrait leur arriver, vu qu’ils sont parfois pris à partie. En Suisse, plus précisément à Genève, on a décidé plutôt d’accroître le niveau de sécurité à l’Ambassade du Sénégal. Ce, après que l’Ambassade a été attaquée, le 03 Août dernier.
Tout est parti d’une note transmise par l’Ambassade du Sénégal à Genève aux Suisses. La Représentation diplomatique du Sénégal s’est plainte d’une attaque qui a eu lieu, le 3 août dernier. Une affaire prise très au sérieux par les autorités helvétiques qui ont décidé d’ouvrir une procédure judiciaire auprès du Ministère publique. Pour dire que les auteurs de cet acte sont actuellement traqués par la Police suisse qui a ouvert une enquête.
Les autorités suisses ont ouvert une enquête. Mais aussi, elles ont décidé de prendre des mesures pour que de pareils événements ne se reproduisent. Suite aux événements survenus le 3 août, la Brigade de sécurité diplomatique genevoise a mis en place des mesures de sécurité complémentaires sur le site de l’Ambassade du Sénégal à Genève. En outre, il est demandé à l’ambassadeur du Sénégal à Genève d’alerter si des faits similaires devaient se reproduire, afin de réadapter les mesures de sécurité déjà mises en place.
Ce dossier est géré par les autorités du Canton de Genève. Le département des Institutions et du numérique (DIN), la Police, le Centre des opérations et de la planification et la brigade de sécurité diplomatique sont mis à contribution. Par ailleurs, plusieurs Consulats sont actuellement fermés, confie-t-on à Source A. C’est le cas en France, aux Etats-Unis, entre autres. D’ailleurs, les Consulats de Milan et de Naples viennent de renouer avec le service. Après avoir été fermés, ces derniers temps, afin de parer au pire. Car les personnels de ces Institutions craignent pour leur sécurité ; les assaillants n’hésitant pas souvent à en brutaliser.