La presse sénégalaise traverse, depuis quelques temps, une situation très délicate, avec des risques énormes de pertes d’emplois, comme c’est le cas présentement avec certains journaux dits sportifs. Dans un tel pays comme le nôtre, en voie de développement, la presse devrait être suffisamment accompagnée, vu le rôle important qu’elle a eu à jouer dans l’épanouissement de notre démocratie. En 2000, 2012 et 2024, si le Sénégal a réussi des alternances pacifiques, sans la moindre violence, c’est parce que nous avons eu des organes de presse qui se sont pratiquement bien mobilisés aux côtés d’un peuple exigeant, engagé et très responsable. Certes, faudrait-il le connaître, il existe beaucoup de problèmes dans le secteur. Mais, il serait si nécessaire que des discussions sereines soient ouvertes pour sauver ledit secteur clef avant qu’il ne soit trop tard.
Quel est le secteur qui n’a pas obtenu l’accompagnement de la presse, pour une résolution aux problèmes du pays ? Aujourd’hui, c’est cette même presse qui se retrouve dans une posture qui, si l’on y prend garde, peut s’effondrer. En clair, personne n’a le droit de se taire face à cette situation que traverse la presse sénégalaise qui a surtout intérêt à s’unir pour ne pas disparaître au détriment des citoyens. En tout cas, moi, Ansoumana DIONE, Président Fondateur de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), je lance, ici, un appel très solennel aux nouvelles autorités, le chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et son Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, pour sauver le secteur de la presse et les sénégalais leur en seront reconnaissants. Que vive la presse sénégalaise !
Le 07 août 2024,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)