Un an après les émeutes de mars 2021 déclenchées par l’affaire Sweet Beauté, la plaignante Adji Sarr a refait surface, en accordant des interviews à Rfi et au « Monde », remettant ainsi au goût du jour ce sulfureux dossier de viol. Depuis, l’affaire alimente les débats dans les chaumières. Pour Alioune Tine, il faut aller sans délai au procès pour, dit-il, « libérer Sonko ».
« Sonko réclame depuis très longtemps à être jugé. Je crois que c’est ce qu’il faut faire. Il faut libérer Ousmane Sonko. C’est-à-dire le juger pour qu’il soit fixé sur son sort une bonne fois pour toutes », lâche Alioune Tine. Toutefois, précise le fondateur d’Afrikajom Center, un procès Ousmane Sonko ne sera pas « facile » mais, confie-t-il, « il faut que tout le monde fasse preuve d’intelligence et de responsabilité, de juger cette histoire et de laisser Sonko, parce qu’il a sa carrière politique à diriger ».
Et selon l’invité de l’émission “Objections” sur la radio Sud fm, l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, du nom du nervis tué suite à l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré cœur est « facile à régler ». Car pour le fondateur de Afrika Jom Center si le procès est « dépolitisé le maximum possible», une issue peut être trouvée.