Convoqué lundi dernier par la Sûreté urbaine, l’avocat Me Moussa Diop est actuellement retenu en garde à vue, faisant face aux enquêteurs qui l’accusent d’actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations.
Lors de son interrogatoire, Me Moussa Diop a confirmé l’entièreté de ses déclarations lors de sa conférence de presse, notamment en ce qui concerne l’allégation d’achat présumé d’armes par la Présidence. À ce sujet, il a remis un connaissement aux policiers.
Libération rapporte que les policiers l’ont interpellé en qualifiant les documents de « faux », soulignant, par exemple, l’absence de numéro de transmission sur la lettre attribuée à Aly Ngouille Ndiaye.
Néanmoins, Me Moussa Diop, se référant à ses déclarations publiques, a affirmé avoir obtenu les documents de « sources fiables », sans pour autant les révéler. Il a également précisé que son rôle n’était pas d’authentifier les documents et qu’il n’avait reçu aucune information laissant penser qu’ils pouvaient être falsifiés.
Il a déclaré que la charge de prouver leur authenticité revenait à ceux qui le soutiennent. La période de garde à vue de l’avocat inscrit au Barreau de Paris, qui expire ce mercredi, sera prolongée jusqu’à jeudi afin de permettre aux enquêteurs de mener toutes les procédures nécessaires.