La 7e édition de la campagne « Ubbi tey, jang tey » est lancée à quinze jours de la rentrée des classes 2020-2021. Pour la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), le concept, visant le démarrage des enseignements dès le premier jour, se justifie plus que jamais surtout après huit mois de Covid-19.
« Nous pensons que la campagne 2020 se justifie plus que toute autre année. Puisque, nous venons de sortir d’une année assez particulière marquée par la Covid-19. Par conséquent, nous considérons que l’année 2020-2021 devra être une année pleine où on ne perdra pas de temps, pour faire en sorte que les enfants puissent avoir les compétences minimales », explique Cheikh Mbow.
Le Directeur exécutif de la COSYDEP, appelle, sur un autre registre, à revisiter le programme d’enseignement. « Il y a un bourrage des enfants. Donc, nous devons revisiter le curriculum des enseignements de sorte qu’on soit sur l’essentiel, et qu’on puisse installer des compétentes pour que l’enfant puisse apprendre à apprendre. Parce que, quand on les invite sur les e-learning, à travailler à distance, cela veut dire qu’ils doivent avoir des compétences pour aller eux-mêmes accéder au savoir. Et cela n’est pas encore acquis. »
Face à la presse, Cheikh Mbow interpelle également le gouvernement pour la reprise du monitoring des accords avec les syndicats d’enseignants, « pour que l’année soit une année stable, qu’il n’y ait pas de perturbations dues à des grèves ».