C’est le journal Le Témoin qui donne l’information, le commerçant Mamadou Lamarana Diallo a comparu à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance(Tgi) de Dakar. Il répondait des faits de coups et blessures volontaires sur son épouse. Le père de famille a été condamné à un mois de prison ferme.
Les faits pour lesquels le prévenu a comparu à l’audience des flagrants délits du Tribunal de grande instance de Dakar datent du 10 juin dernier. Ce jour-là, le père de famille avait frappé son épouse qui l’avait mordu au doigt. Marié depuis un an, le prévenu reprochait à sa femme de sortir toute la journée de 11 heures à 18 heures.
« C’est ma femme qui m’a mordu et je l’ai frappée pour qu’elle libère mon doigt », a-t-il reconnu. « Depuis quelque temps, le mari a commencé à frapper son épouse Absatou Diallo qui lui demandait la dépense quotidienne et sur son refus de déclarer son enfant », a soutenu le maître des poursuites. Les voisins sont venus à la rescousse lors de leur altercation très tôt le matin et la femme a été conduite à l’hôpital pour soigner ses blessures. « C’est vrai que tu as la responsabilité sur ta femme et elle doit suivre tes ordres, mais tu ne dois pas la frapper jusqu’à la blesser. Il faut en parler à vos parents pour régler votre problème », a sermonné le juge, cité par le journal .
Le ministère public a requis un mois de prison ferme. Quant au conseil de la défense, il a soutenu que l’épouse a désisté de sa plainte contre son mari. Certes c’est son épouse mais il n’a pas le droit de la frapper malgré que le conseil de la défense estime qu’un homme qui soupçonne son époux devient un animal. Pour Me Ibrahima Mbengue, un homme peut tout accepter sauf la dissimulation de son épouse. La défense a plaidé la compréhension du tribunal et une application bienveillante de la loi pénale.
Le tribunal a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à un mois de prison ferme.