Comité de suivi des opérations du Force covid-19 : L’organisation de son fonctionnement en question
Mieux vaut tard que jamais. Le Président de la République Macky Sall vient de répondre favorablement à une volonté exprimée fortement par de larges franges de la nation, consistant à mettre en place un comité avec à sa tête une personnalité neutre, réputée pour sa rigueur, pour diriger les opérations du Force covid-19. Le Chef de l’Etat Macky Sall a nommé le général de brigade François Ndiaye, un parachutiste de formation, Président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force covid-19. Ce comité sera composé de membres nommés par le gouvernement, de représentants des députés (majorité, opposition parlementaire, non-inscrits) à l’Assemblée nationale), de représentants de la coalition au pouvoir, de l’opposition, des non-alignés, du patronat, des centrales syndicales, de la société civile.
De quoi rassurer les Sénégalais, d’autant qu’avant la mise en place de ce comité, certaines décisions prises par le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale Mansour Faye ont fait naître des suspicions de corruption avec l’attribution du marché du riz au Libano-sénégalais Rayam Hachem, et celui de l’acheminement des secours aux populations démunies au député Demba Diop alias Diop Sy.
La mise en place du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force covid-19 permet ainsi de ramener la sérénité à un moment où tous les efforts doivent être réunis pour venir à bout de l’ennemi commun, le coronavirus. Une pandémie qu’il faut stopper coûte que coûte, tout en mettant hors d’état de nuire tous ceux qui veulent s’en servir pour monter un véritable business.
Cette volonté étant exprimée, il s’agit à présent d’éviter des dysfonctionnements d’autres natures, en trouvant par exemple quelles vont être les méthodes de travail du Comité ? En effet, le problème de fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force covid-19, se pose. Avec les normes sécuritaires exigées comme la distanciation sociale et certaines restrictions, comment le Comité organisera-t-il ses séances de travail. S’agira-t-il pour le Comité d’organiser ses réunions par vidéoconférence ? Comment ses membres travailleront et parviendront véritablement à coordonner leurs efforts de manière efficace, afin de ne pas connaître des lenteurs comme celles connues par le Dialogue national ?
Ici, il s’agit pour les membres du Comité d’agir vite, avec efficacité, tout en prenant les bonnes décisions capables de rassurer les populations confrontées à un des périls les plus graves pour leur existence.
La rédaction de Xibaaru