Aide en direction des Sénégalais de la diaspora : C’est déjà la pagaille au niveau de certaines ambassades du Sénégal en Europe
La pagaille commence à s’emparer au niveau des ambassades du Sénégal dans les pays touchés par le Covid-19. Visiblement, on ne parle pas le même langage à travers les ambassades. Ce que tout le monde présageait, est en train d’arriver. Des formulaires demandant aux Sénégalais vivant au Royaume-Uni circulent. Dans ces formulaires, il leur est posé des questions sur leurs statuts. Le bruit a fait le tour partout où des Sénégalais se trouvent à travers le monde.
En Belgique, les autorités de l’ambassade du Sénégal pris d’assaut par nos compatriotes, ont vite fait de déclarer que tout ceci relève de Fake news. N’empêche que c’est la pagaille. D’autant qu’en Grande Bretagne, les formulaires auprès des Sénégalais y vivant, circulent. Le tout se passe, parce que, aucun mécanisme permettant de se concerter avec nos immigrés dans pareille occasion, n’a été mis en place. Les Sénégalais vivant à l’extérieur sont tenus à l’écart des différents processus pour que l’aide qui doit leur être adressée, ne parvienne à la bonne adresse.
Tout ceci ressemble à un cirque. Une farce de mauvais goût dans ces circonstances dramatiques, est en train de s’installer. Une situation qui profite à des faussaires de tout genre. Tout ceci donne un avant-goût de la gestion qui sera faite de l’aide destinée aux Sénégalais de l’extérieur. Les Sénégalais vivant dans la diaspora doivent être représentés au sein de structures régulières et transparentes à mettre en place pour une gestion transparente de l’aide consentie pour eux.
L’Etat du Sénégal se doit de clarifier, ici et maintenant, sur ce qui se passe. Finalement, tout ceci vire au ridicule. Comment comprendre que des formulaires invitant nos compatriotes à s’inscrire avec des questions sur leurs statuts se mettent à circuler en Grande Bretagne, alors que ce n’est pas le cas dans d’autres Etats européens. Nul ne sait encore, si tout ceci n’est pas l’œuvre d’esprits malfaisants.
La rédaction de Xibaaru