Réponse à Transparency international : Seydou Guèye rate le train
Il n’y a que des individus de la trempe du ministre Seydou Guèye, porte-parole du Palais de la République, capables de voir des étoiles quand le soleil est au zénith, pour contester l’ampleur de la corruption au Sénégal. Dans quelle planète sommes-nous ? Qui peut contester le niveau atteint par la corruption au Sénégal et en Afrique ? Seydou Guèye cherche à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Tout le monde est conscient que le Sénégal comme plusieurs pays africains ciblés vivent dans la corruption. Le rapport IPC de Transparency international que veut contester Seydou Guèye ne fait pourtant que ressortir la réalité de ce qui se passe au Sénégal.
Combien sont-ils de rapports de corps de contrôles publics qui mettent à nu la mal gouvernance au Sénégal ? La tâche est si noire que le régime actuel du Président Macky Sal a choisi de ne plus rendre publics ces rapports. Un manque de transparence notoire qui masque mal l’état de la corruption au Sénégal.
Le ministre Seydou Guèye aurait mieux fait que de se taire. En voulant répondre au rapport IPC de Transparency international, il fait un aveu de culpabilité. Il est vrai que pour un régime qui avait décidé de marquer son empreinte sous le signe de la gouvernance « sobre et vertueuse », et aujourd’hui empêtré dans de nombreux scandales, le sujet peut paraitre embarrassant.
Toutefois, le ministre Seydou Guèye gagnerait plus en communiquant sur la probabilité d’une hausse des prix des denrées de première nécessité. L’UNACOIS a déjà tiré la sonnette d’alerte. Les masses laborieuses sénégalaises ont besoin d’être rassurées sur cette question. Les boulangers ont déjà averti qu’ils vont procéder à une hausse du prix du pain, compte tenu du coût des intrants devenu cher.
La rédaction de Xibaaru